Organisation de la lutte contre Mycoplasma bovis en élevage : moyens de diagnostic et de prévention
Buyck, Valentine
Promotor(s) : Sartelet, Arnaud
Date of defense : 27-Jun-2022 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/15087
Details
Title : | Organisation de la lutte contre Mycoplasma bovis en élevage : moyens de diagnostic et de prévention |
Translated title : | [en] Organization of the fight against Mycoplasma bovis in livestock: diagnosis tools and prevention |
Author : | Buyck, Valentine |
Date of defense : | 27-Jun-2022 |
Advisor(s) : | Sartelet, Arnaud |
Committee's member(s) : | Rollin, Frederic
Martinelle, Ludovic Bayrou Calixte |
Language : | French |
Number of pages : | 41 |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Mycoplasma bovis est un pathogène encore mal compris à ce jour capable de causer divers troubles de santé en élevage bovin. Il est fréquemment incriminé dans des cas de pneumonies, de mammites, d’otites ou encore d’arthrites. M. bovis atteint toutes les catégories d’âge de bovin, aussi bien dans les élevages à spéculation viandeuse que laitière.
De par sa complexité et ses nombreux mécanismes afin d’envahir l’hôte, ce pathogène persiste de manière chronique dans l’animal atteint. De plus, ses lipoprotéines de surface nommées « VSPs » lui permettent une variation fréquente et vaste de ses antigènes de surface, ce qui rend M. bovis difficilement atteignable par la réponse immunitaire de son hôte. Cette bactérie est caractérisée par l’absence de paroi cellulaire, ce qui la rend insensible aux antibiotiques fréquemment utilisés sur le terrain.
Les sources d’infection par M. bovis sont nombreuses et variées. La contamination des veaux par le colostrum ainsi que le lait de vache infectée semble être une voie fréquente. Néanmoins, il ne faut pas négliger l’importance de la contamination par contacts directs entre les individus ou par leurs sécrétions. L’infection par la voie vénérienne est une hypothèse encore étudiée à ce jour.
La détection de ce pathogène repose sur différentes techniques. L’utilisation de tests PCR ainsi que de la sérologie permet d’établir la prévalence de l’infection dans les élevages. De nouvelles méthodes de diagnostic, parfois plus techniques, voient le jour afin d’optimiser les chances de détection du pathogène dans un troupeau.
Le contrôle de M. bovis reste à l’heure actuelle un réel défi, principalement compliqué par la difficulté à mettre au point un vaccin efficace. Toutefois, les moyens de lutte contre ce pathogène sont nombreux et complémentaires. Le dépistage de vaches infectées permet par la suite d’éviter de donner leurs produits laitiers aux veaux mais aussi de les séparer du reste du troupeau. L’utilisation de lactoremplaceurs et le traitement thermique du lait avant sa distribution au jeune bétail limitent eux aussi les risques de transmission du pathogène. En outre, l’hygiène générale de l’élevage, la séparation stricte des animaux, les protocoles de désinfection des locaux mais aussi l’ambiance des bâtiments jouent un rôle majeur dans la prévention contre M. bovis. Le vétérinaire rural doit être un acteur majeur de la lutte contre cette maladie, et ce, en fournissant aux éleveurs les clés pour réussir ce combat.
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