Plasmodium relictum et réchauffement climatique, quel avenir pour l'avifaune hawaiienne ?
Arslanian, Aram
Promotor(s) : Linden, Annick
Date of defense : 28-Jun-2022 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/15088
Details
Title : | Plasmodium relictum et réchauffement climatique, quel avenir pour l'avifaune hawaiienne ? |
Translated title : | [en] Plasmodium relictum and global warming, what does the future hold for Hawaiian honeycreepers ? |
Author : | Arslanian, Aram |
Date of defense : | 28-Jun-2022 |
Advisor(s) : | Linden, Annick |
Committee's member(s) : | Antoine-Moussiaux, Nicolas
Hornick, Jean-Luc Jauniaux, Thierry Scippo, Marie-Louise Garigliany, Mutien-Marie Farnir, Frederic Clinquart, Antoine Cabaraux, Jean-Fran�ois Delguste, Catherine Detilleux, Johann |
Language : | French |
Number of pages : | 42 |
Keywords : | [fr] Malaria aviaire [fr] Plasmodium relictum [fr] Culex quinquefasciatus [fr] Malaria [fr] Plasmodium [fr] Culex |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Hawaii, par son insularité, possède une faune unique et dont la survie est en péril du à l’introduction d’espèces non natives, à l’activité humaine et aux modifications climatiques. Des 35 espèces historiques d’ « honeycreepers » hawaiiens, passereaux endémiques de l’archipel, seuls 17 persistent encore, dont 15 en danger dans la liste rouge de L’Union Internationale pour la conservation de la nature (Rock et al., 2012).
Ce déclin rapide et brutal, amplifié depuis le début du 20ème siècle, est en grande partie imputé à la malaria aviaire. Depuis l’introduction à Hawaii du moustique vecteur Culex quinquefasciatus en 1826 (Warner, 1968) et celle du pathogène protozoaire Plasmodium relictum dans la première moitié du 20ème siècle (LaPointe et al., 2012), l’avifaune native est contrainte d’abandonner les forêts de basses altitudes et de trouver refuge dans les forêts de hautes altitudes où la faible température ambiante limite la propagation du moustique.
Dans un contexte global de réchauffement climatique, on peut craindre une expansion de la zone de distribution du moustique depuis les forêts basses vers ces derniers refuges indemnes de Plasmodium relictum (LaPointe et al., 2012). A condition d’avoir le support financier et politique requis, de nouvelles méthodes innovantes de contrôle de populations vectorielles telle que la « technique d’insecte incompatible » semblent prometteuse pour le futur proche (Atyame et al., 2015). A long terme, des stratégies auto-suffisantes via le génie génétique pourraient permettre l’apparition de moustiques réfractaires (Harvey-Samuel et al., 2021) ou de passereaux tolérants, voire résistants, afin d’être réintroduits (Samuel et al., 2020).
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