Maladie hémorragique épizootique : étude du risque d'émergence en Europe, comparaison avec l'épizootie concernant le sérotype 8 de la fièvre catarrhale ovine
Cambron, Jeanne
Promoteur(s) : Rollin, Frederic
Date de soutenance : 27-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15098
Détails
Titre : | Maladie hémorragique épizootique : étude du risque d'émergence en Europe, comparaison avec l'épizootie concernant le sérotype 8 de la fièvre catarrhale ovine |
Titre traduit : | [en] Epizootic hemorrhagic disease: risk study of emergence in Europe, comparison with 8- serotype epizooty of Bluetongue |
Auteur : | Cambron, Jeanne |
Date de soutenance : | 27-jui-2022 |
Promoteur(s) : | Rollin, Frederic |
Membre(s) du jury : | Sartelet, Arnaud
Martinelle, Ludovic Bayrou Calixte |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 46 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La maladie hémorragique épizootique (MHE) est une maladie virale vectorielle transmise par
des culicoïdes qui affecte à des intensités cliniques variables les populations de ruminants
sauvages et domestiques : le spectre s’étend de l’état d’hôte asymptomatique à une mortalité
élevée pour les espèces les plus sensibles.
De nombreuses similarités sont partagées avec la fièvre catarrhale ovine (FCO) ou langue bleue
(BT : Bluetongue) : symptomatologie clinique, épidémiologie et dynamique infectieuse.
Ces deux dernières décennies, les deux arboviroses ont acquis une virulence particulière vis-à-vis des bovins. De plus, une augmentation de leurs aires de répartition mondiale a été constatée.
Les voies d’introduction des maladies vectorielles sont nombreuses, bien souvent majorées par
des influences anthropiques (transports, mondialisation), et restent dans la plupart des
épizooties inconnues. En 2006, l’arrivée du FCO-8 en Allemagne et son extension rapide aux
pays voisins ont entrainé des conséquences économiques importantes en Europe. Le virus s’est
adapté à de nouveaux vecteurs et au biotope du nord de l’Europe, remettant en question
certaines hypothèses, dont celle de l’extinction de l’épizootie lors de la période hivernale. Le
maintien et l’extension des foyers font intervenir les capacités de déplacements passifs et dans
une moindre mesure, actifs, des culicoïdes. La faune sauvage européenne (principalement les
cervidés), asymptomatique mais séropositive, joue un rôle probablement minime dans la
dynamique épidémiologique mais actuellement mal cerné. Les conditions abiotiques, telles que
l’influence du changement climatique, modifient la capacité vectorielle du virus. De même,
diverses carences (Vitamine D, Sélénium) peuvent changer les conséquences cliniques au sein
des élevages.
Les autorités européennes ont dû établir une stratégie de contrôle et de surveillance adaptée à
la situation d’émergence de cette maladie vectorielle. Les méthodes de gestion des épizooties
font idéalement intervenir une vaccination précoce qui confèrerait une immunité protectrice et
durable dans le temps, à visée multi-sérotypique, sans réarrangements génétiques possibles
entre souches au moyen d’un vaccin marqué (DIVA).
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