L'isoérythrolyse néonatale du poulain : pathogénie et comparaison avec d'autres espèces
Louppe, Aurélie
Promoteur(s) : Garigliany, Mutien-Marie
Date de soutenance : 27-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15104
Détails
Titre : | L'isoérythrolyse néonatale du poulain : pathogénie et comparaison avec d'autres espèces |
Titre traduit : | [en] Neonatal isoerythrolysis in foals : pathogenesis and comparison with other species |
Auteur : | Louppe, Aurélie |
Date de soutenance : | 27-jui-2022 |
Promoteur(s) : | Garigliany, Mutien-Marie |
Membre(s) du jury : | Antoine, Nadine
Cassart, Dominique Desmecht, Daniel Delguste, Catherine Toppets, Vinciane |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 32 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] L’isoérythrolyse néonatale est une pathologie peu fréquente mais qui peut s’avérer fatale si on ne la détecte pas à temps.
Due à une incompatibilité entre les groupes sanguins maternel et paternel, elle se traduit par une production d’anticorps de la mère dirigés contre les globules rouges du nouveau-né, suite à une sensibilisation préalable. Cette lyse des érythrocytes est donc une forme d’anémie hémolytique à médiation immune qui a lieu lors du transfert de l’immunité passive de la mère au petit.
En fonction de la quantité et de l’affinité des anticorps absorbés, la clinique sera variable, allant d’une forme mortelle suraigüe à une forme subclinique. Il sera dès lors important de surveiller si des signes de faiblesse, d’anémie et/ou d’ictère apparaissent afin de pouvoir agir au plus vite et ainsi améliorer les chances de survie du nouveau-né. Chez les équidés, les gènes Aa et Qa sont le plus souvent impliqués. La jument développe des alloanticorps dirigés contre les érythrocytes de son poulain. Le transfert d’immunité passive se fait via le colostrum que le petit ingère dès les premières heures de vie. Il nait donc en bonne santé et les symptômes apparaissent dans les heures ou les jours qui suivent la prise de colostrum.
Chez les félidés, ce sont les groupes sanguins A et B qui sont concernés. La mère transmettra également ses alloanticorps aux chatons au moment de la prise de colostrum.
En revanche, chez les humains, le transfert d’anticorps se fait in utero via le placenta et les gènes rhésus (Rh) sont impliqués. La mère produit des alloanticorps contre les érythrocytes du fœtus provoquant ainsi une anémie fœtale, voire même la mort dans les cas les plus sévères.
Dans ce travail, nous allons aborder la pathologie chez le cheval : quelle est l’étiologie et quels sont les mécanismes concernés, quels sont les symptômes cliniques à reconnaître, quel traitement et quels moyens de prévention peut-on mettre en place.
Pour chacun de ces points, nous allons comparer cette pathologie avec l’isoérythrolyse néonatale féline et l’érythroblastose fœtale humaine. Nous verrons que la pathophysiologie diffère principalement selon le type de placentation et les groupes sanguins impliqués.
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