Lutte contre la mammite via la sélection génétique
Momal, Suzanne
Promoteur(s) : Farnir, Frederic
Date de soutenance : 27-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15122
Détails
Titre : | Lutte contre la mammite via la sélection génétique |
Titre traduit : | [en] Fight against mastitis through genetic selection |
Auteur : | Momal, Suzanne |
Date de soutenance : | 27-jui-2022 |
Promoteur(s) : | Farnir, Frederic |
Membre(s) du jury : | Georges, Michel
Charlier, Carole Druet, Tom |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 31 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La mammite, une inflammation de la glande mammaire due à une infection bactérienne de son parenchyme, est une des pathologies les plus fréquentes chez les bovins laitiers.
Évoluant dans une société de consommation, les éleveurs ont été contraints ces dernières décennies d'améliorer leurs rendements en augmentant leur production de lait notamment grâce à une meilleure sélection de leurs bêtes. Or, en termes de sélection génétique, les critères de productivité laitière et de résistance à la mammite sont antagonistes. Il en résulte que l’incidence de la mammite chez les races bovines sélectionnées pour leur fort rendement s’est accrue au cours des dernières années.
La mammite est l'objet de l'attention à la fois de l'éleveur, du vétérinaire et du chercheur en raison des pertes économiques qu'elle occasionne, via la perte de production laitière ou le coût des traitements ; de ses effets délétères sur le bien-être animal et de l'utilisation massive d'antibiotiques.
Afin de réduire son incidence, des mesures de prévention basées sur les résultats de plusieurs études ont été mises en place. Si les bonnes pratiques d’hygiène et de gestion sont à la base de ces mesures, la sélection génétique n'en reste pas moins digne d'intérêt.
Les premiers programmes d’amélioration de résistance ont vu le jour dans les pays scandinaves : la Norvège en fut la pionnière avec son programme né en 1978. Suite à cette initiative et avec la demande croissante de vaches en meilleure santé, d’autres pays ont suivi.
En 1997, en France, un programme de sélection indirecte s’appuyant sur un index basé sur le nombre de cellules somatiques a vu le jour. Pour augmenter la fiabilité du programme, en 2010, un second index basé sur l’enregistrement des cas cliniques de mammite a été intégré au programme officiel français.
Une sélection assistée par marqueurs (SAM) a également été mise en place sur base des quantitative trait loci (QTL) pour aider au mieux les éleveurs dans leur choix de futurs reproducteurs.
La mammite n’est pas une pathologie anodine. En ce sens, il est important de sensibiliser les éleveurs aux conséquences d'une sélection qui ne viserait qu'à augmenter la production de leurs bêtes. En effet, il faut réaliser qu'une baisse de production au profit d'une meilleure résistance à la mammite se traduira in fine par une meilleure santé mammaire et un lait de meilleure qualité.
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