Etude de la faune mammalienne aux alentours du Niokolodge, Parc national du Niokolo Koba, Sénégal
Lemmens, Marine
Promoteur(s) : Vermeulen, Cédric
Date de soutenance : 22-aoû-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15156
Détails
Titre : | Etude de la faune mammalienne aux alentours du Niokolodge, Parc national du Niokolo Koba, Sénégal |
Auteur : | Lemmens, Marine |
Date de soutenance : | 22-aoû-2022 |
Promoteur(s) : | Vermeulen, Cédric |
Membre(s) du jury : | Licoppe, Alain
Lejeune, Philippe Brostaux, Yves Monty, Arnaud |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 73 |
Mots-clés : | [fr] Pièges photographiques, Indice Kilométrique d’Abondance, terrier, zoonose, écotourisme, faune mammalienne, Niokolo Koba |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Multidisciplinaire, généralités & autres |
Organisme(s) subsidiant(s) : | NiokoLodge |
Public cible : | Chercheurs Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] Une étude de la grande faune mammalienne a été menée dans un but écotouristique autour du NiokLodge, lodge écotouristique situé dans le parc national du Niokolo Koba, au Sénégal. La zone d’étude couvre 70 km2 à l’est du lodge. La collecte des données s’est déroulée du 20 février au 15 mai 2022 lors de la saison sèche et a été effectuée selon trois méthodes différentes. Tout d’abord en équipant la zone d’étude au moyen de 40 pièges photographiques installés selon le protocole international TEAM. L’étude s’est déroulée sur 6 semaines, installation et retrait compris. L’effort d’échantillonnage est de 1444 caméras.jours et la richesse spécifique a été estimée à 33 espèces de mammifères, dont le lion d’Afrique de l’Ouest classé comme « critically endangered » par l’UICN. Ces résultats ont été comparés à ceux d’une étude menée par le Bureau de Suivi Ecologique en 2016. Il en ressort que la richesse spécifique a augmenté et que certaines espèces sensibles au braconnage et autres perturbations dues aux activités humaines sont plus présentes aujourd’hui. Ceci peut être expliqué par une meilleure lutte anti- braconnage et un renforcement du gardiennage du parc. Néanmoins, on ne peut pas exclure que certaines différences entre les deux protocoles soient possiblement à l’origine des différences retrouvées dans les taux de détections des espèces.
La seconde méthode a consisté à mettre en place un inventaire automobile par Indice Kilométrique d’Abondance. Ce circuit d’une longueur de 14,5 km a été inventorié 10 fois entre le 12 mars et le 8 mai 2022 de manière hebdomadaire. Ces répétitions ont permis d’inventorier 11 espèces de mammifères.
L’Indice Kilométrique d’Abondance moyen est de 2,87 individus toutes espèces confondues. Une analyse visuelle de la variation du nombre d’individus détectés par parcours en fonction de l’équipe d’observation a montré que la composition de l’équipe impactait fortement cet indice. Une régression linéaire sur le nombre d’individus observé par parcours a montré que la durée de celui-ci avait un impact très hautement significatif tandis que l’heure de départ ne semblait pas impacter le nombre d’observations.
La dernière méthode consistait à équiper 6 terriers pendant une dizaine de jours au moyen de deux pièges photographiques chacun, l’un orienté vers l’une des entrées du terrier et l’autre visant la direction avec le plus d’entrées afin d’avoir une vue d’ensemble. Parmi les espèces de mammifères observés, 14 ont été identifiés jusqu’à l’espèce, ce qui ne fut pas le cas des chauves-souris. La présence de pintades a également été relevée.
Des images obtenues entre mi-février et mi-mars 2022, en dehors du protocole décrit ci-dessus ont permis d’allonger la liste d’espèces utilisant les terriers d’un reptile et d’une espèce d’oiseaux.
L’effort d’inventaire est de 68 caméras.jours. Trois cooccurrences d’espèces ont été démontrées, pintade et vervet, chauve-souris et porc-épic et enfin chauve-souris et ratel. Les zoonoses communes pour ces couples d’espèces sont respectivement au nombre de 2, 4 et 2. De plus, la diversité mammalienne mise en avant par ce travail prouve que la zone est propice au tourisme de vision.
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