Implantation du graffiti dans un schéma urbain. Cas de figure des quais de Senne, Bruxelles
Kouassi, Florent
Promoteur(s) : Puttemans, Marianne
Date de soutenance : 1-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15296
Détails
Titre : | Implantation du graffiti dans un schéma urbain. Cas de figure des quais de Senne, Bruxelles |
Auteur : | Kouassi, Florent |
Date de soutenance : | 1-sep-2022 |
Promoteur(s) : | Puttemans, Marianne |
Membre(s) du jury : | Eric, Van Essche
Bogaert, Jan Gobbe, Emmanuelle Menzel, Christoph Gotthard |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 79 |
Mots-clés : | [fr] Graffiti - Urbain - Bruxelles - Spot - Spatialité |
Discipline(s) : | Ingénierie, informatique & technologie > Multidisciplinaire, généralités & autres |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master architecte paysagiste, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] Depuis au moins 40 ans, se pose la question de la place du graffiti dans la société et plus particulièrement de son impact sur notre environnement. Il s’agit d’un moyen d’expression qui fut porté par une nouvelle génération lors des années 80 via la culture Hip-hop et qui dès son départ marqua fortement l’espace urbain par l’usage de tags et de graffitis sur des infrastructures publiques et des biens privés.
Bien que rejeté par la société et les décideurs de la vie en communauté tels que des politiques. Il a été observé au fil du temps une transition d’un statut de vandalisme à un statut d’œuvres d’art. Cela grâce à de nombreux acteurs du monde de l’art.
Pour autant, aujourd’hui cela reste dans un statut encore vague auprès du grand public. En effet on observe un clivage dans l’acceptation auprès de celui-ci et de l’administration représentant un espace ou une propriété.
Le choix de ce sujet me vient de mon expérience personnelle. Ayant grandi à Aubervilliers, j’ai naturellement été bercé dans un environnement comprenant des tags et des graffitis que ce soit sur des devantures de supérettes ou des immeubles abandonnés. En grandissant ce moyen d’expression m’est venu naturellement en m’y adonnant dans des skate parks ou dans des terrains vagues. En Belgique, lors d’un stage chez Monsieur Dhont Erik j’ai eu l’opportunité d’être aux premières loges de la réalisation de la fresque “Swing” de Bozhidar Simeonov dit Bozko grâce au festival BALKAN TRAFIK! en 2018. Par la suite dans mes études j’ai eu la possibilité de proposer un projet autour du graffiti. Un travail d’anamorphose éphémère proposant un paysage évoluant en fonction du point de vue de l’observateur. Un peu dans l’idée de ce que peuvent proposer les artistes Felice Varini ou JR. Ce projet eut un accueil mitigé, une part du jury remettant en question la place de l’architecte paysagiste tandis que l’autre trouvait intéressant d’y amener une nouvelle facette.
Ce projet m’ayant plu et gardant un goût d’inachevé j’ai donc eu pour objectif de proposer un TFE tourné autour du graffiti. Aujourd’hui, ce que cherche à mettre en évidence au travers de ce travail de fin d’études est la relation entre le graffiti et l’environnement dans lequel il est intégré. Je pense qu’il y a une corrélation entre le type de graffiti proposé et la distance allouée pour l’observer en plus de composantes sociales et architecturales.
Pour se faire, ce travail va se diviser en cinq parties.
La première étant l’état de l’art. Il soulignera la notion de graffiti. Son histoire de manière non exhaustive. L’aspect juridique autour de celui-ci et sa reconnaissance durant notre période.La deuxième étape consiste à étudier les cas de figure proposés. De mettre en évidence l’hypothèse proposée en developpant une méthodologie adaptée. La troisième partie analysera les résultats obtenus. La quatrième partie sera une discussion à propos de ces résultats obtenus. Ce travail se terminera par une cinquième partie concluant ce travail
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