Mise en évidence des facteurs sociaux, environnementaux, gustatifs et médicaux impactant le moment du repas des personnes âgées en maison de repos
Cleuren, Chloé
Promoteur(s) : Adam, Stéphane
Date de soutenance : 29-aoû-2022/6-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15335
Détails
Titre : | Mise en évidence des facteurs sociaux, environnementaux, gustatifs et médicaux impactant le moment du repas des personnes âgées en maison de repos |
Auteur : | Cleuren, Chloé |
Date de soutenance : | 29-aoû-2022/6-sep-2022 |
Promoteur(s) : | Adam, Stéphane |
Membre(s) du jury : | Schmidt, Christina
Missotten, Pierre |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 122 |
Mots-clés : | [fr] Personnes âgées [fr] Milieu institutionnel [fr] Dénutrition [fr] Médicalisation [fr] Qualité de vie |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] La dénutrition en maison de repos est un phénomène de plus en plus alarmant (Ng et al., 2015; Verbrugghe et al., 2013). En effet, notre société devient de plus en plus âgiste et basée sur des stéréotypes négatifs concernant le vieillissement (Butler, 1969; Ng et al., 2015). Cela implique une médicalisation plus importante des institutions pour personnes âgées, impactant de ce fait négativement la qualité de vie de nos aînés et leur nutrition (Buch, 2015; Ng et al., 2015). Le moment du repas n’est que très peu apprécié par les personnes âgées institutionnalisées qui souhaitent, pour la plupart, des changements multidimensionnels replaçant leurs désirs et leur bien-être au centre du moment du repas (Chisholm et al., 2011; Kayser-Jones & Schell, 1997b; Margaret E. Bower MSN, 2016; Morley, 1997). Face à ce constat, nous avons confronté le modèle médicalisé des maisons de repos « traditionnelles » à une vision plus centrée sur la personne, son bien-être et son plaisir à manger. Ce dernier modèle est représenté par le Five Aspects Meal Model d’Edwards et Gustafsson (Edwards & Gustafsson, 2008) et complété par le modèle écologique adapté des travaux de McLeroy (McLeroy et al., 1988) et Booth (Booth et al., 2001), mais également par le système de service en « vrac » (Desai et al., 2007; Shatenstein et al., 2001). Plus précisément, nous avons cherché à savoir si les facteurs décrits dans le Five Aspects Meal Model sont évalués comme étant plus importants selon le personnel travaillant dans ces institutions ou selon des individus de 65 ans et plus résidant dans leurs domiciles. Pour ce faire, nous avons utilisé un questionnaire en ligne ayant été rempli par 83 participants, 40 membres du personnel et 43 personnes âgées de 65 ans et plus résidant à leur domicile. Nos résultats ont validé l’hypothèse selon laquelle les personnes de âgées valorisaient davantage un modèle centré sur la personne et son plaisir de manger que le personnel de maison de repos.
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