La manipulation parasitaire : les mécanismes sous-jacents permettant aux agents pathogènes de modifier le comportement de leur hôte afin de promouvoir leur transmission
Kabanda, Manzi
Promotor(s) : Vanderplasschen, Alain
Date of defense : 26-Aug-2022 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/15358
Details
Title : | La manipulation parasitaire : les mécanismes sous-jacents permettant aux agents pathogènes de modifier le comportement de leur hôte afin de promouvoir leur transmission |
Translated title : | [en] PARASITIC MANIPULATION: THE UNDERLYING MECHANISMS ALLOWING PATHOGENS TO MODIFY THEIR HOST’S BEHAVIOR IN ORDER TO PROMOTE THEIR TRANSMISSION |
Author : | Kabanda, Manzi |
Date of defense : | 26-Aug-2022 |
Advisor(s) : | Vanderplasschen, Alain |
Committee's member(s) : | Dewals, Benjamin
Gillet, Laurent Machiels, Benedicte |
Language : | French |
Number of pages : | 31 |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Pour augmenter leurs chances de survie et les probabilités de pouvoir perpétuer leur cycle de vie, certains parasites ont développé comme stratégie évolutive la manipulation. Les gènes du parasite seraient sélectionnés pour exercer une influence sur le phénotype de l'hôte. Par exemple, on pourrait s'attendre à ce que le parasite sécrète des produits chimiques ou induit leur sécrétion chez l'hôte en agissant sur le système nerveux central de ce dernier, modifiant son comportement. Un comportement induit par un parasite est considéré comme "manipulateur" uniquement s’il profite au parasite et non à son hôte. Les parasites manipulateurs vont en général affecter plusieurs traits phénotypiques de leur hôte. Les modifications comportementales de l’hôte vont toutefois souvent être limitées à des comportements bien particuliers, de nombreux autres comportements vont rester inchangés. Les parasites sont capables d’altérer le comportement de leur hôte de différentes manières : en interférant avec la communication immuno-neuronale normale de l’hôte, en excrétant des substances pouvant modifier directement l’activité neuronale, en agissant directement de manière physique sur le système nerveux central de l’hôte, ou encore en ayant des effets sur le microbiote de l’hôte.
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