Mémoire de fin d'études : "Comment l'aménagement de l'espace urbain peut-il diminuer le sentiment d'insécurité dans le milieu de la prostitution ? Plus particulièrement à Seraing, rue Marnix ?"

Abstract

Le présent travail a pour but d’éclaircir les liens entre la prostitution et le sentiment d’insécurité. En effet on remarque que, dans la littérature, ces deux éléments sont régulièrement associés et résultants. S’il y a prostitution, il y a criminalité. C’est la pensée générale, notamment depuis les années 1920, avec l’école de Chicago. Dans ses travaux, elle expose les liens entre un lieu et sa criminalité, en l’occurrence que les établissements à caractère sexuel sont souvent associés à une désorganisation importante. Ces lieux de vice où règne le désordre physique et social entraîne des effets négatifs sur leur environnement (Weitzer et Boels, 2015). En comparant des quartiers comme Seraing ou Bruxelles, laissés délabrés, à des villes telles que Anvers, Gand ou Amsterdam, qui ont transformé ces quartiers en lieux sécurisés voire touristiques, on peut construire une réflexion sur les apports de l’architecture à cette problématique.

Nous allons essayer de comprendre comment il est (voir s’il est) possible de diminuer ce sentiment d’insécurité dans le milieu de la prostitution au travers de l’aménagement des espaces urbains. Pour cela il faut, pour comprendre tous les enjeux, bien développer les différents thermes récurrents et importants de cette problématique.