Identification et occurrence des ravageurs et maladies du manioc en moyennes parcelles dans les tropiques de Cochabamba (Bolivie)
Servais, Emma
Promoteur(s) :
Lassois, Ludivine
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Rojas Beltran, Jorge
Date de soutenance : 30-aoû-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15541
Détails
| Titre : | Identification et occurrence des ravageurs et maladies du manioc en moyennes parcelles dans les tropiques de Cochabamba (Bolivie) |
| Titre traduit : | [en] Identification and occurrence of insect pests and diseases of cassava in medium plots in the tropics of Cochabamba (Bolivia) |
| Auteur : | Servais, Emma
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| Date de soutenance : | 30-aoû-2022 |
| Promoteur(s) : | Lassois, Ludivine
Rojas Beltran, Jorge |
| Membre(s) du jury : | Massart, Sébastien
Vanderschuren, Hervé
Verheggen, François
Caparros Megido, Rudy
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| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 97 |
| Mots-clés : | [fr] Manioc - Manihot esculenta Crantz - Cochabamba - Ravageurs - Maladies - Lutte |
| Discipline(s) : | Sciences du vivant > Agriculture & agronomie |
| Organisme(s) subsidiant(s) : | UMSS |
| Centre(s) de recherche : | Laboratoire de biotechnologie et nanotechnologie de Cochabamba |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en bioingénieur : sciences agronomiques, à finalité spécialisée |
| Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] Face à l’augmentation des surfaces dédiées au manioc cultivé Manihot esculenta Crantz dans
les tropiques de Cochabamba, des bioagresseurs s’y installent et y induisent des pertes de rendement en racines. En effet, ces rendements passent de 13,3 à 6,99 tonnes/ha entre 1972 et 2020. Or, il n’existe pas de données récentes concernant les bioagresseurs dans le pays. Cette étude décrit le système de production du manioc pour des moyennes parcelles (1 à 20 ha) et identifie les insectes ravageurs et les maladies des organes aériens de la culture au sein des tropiques de Cochabamba. Pour déterminer cela, des enquêtes auprès des agriculteurs ont été réalisées ainsi que des expérimentations sur 3 parcelles. Celles-ci ont été divisées en blocs. Par bloc, 3 pièges jaunes avec du savon et de l’eau ont été suspendus en triangle et les insectes ont été récoltés 3 fois, à 4 jours d’intervalle. De plus, des observations visuelles à l’aide de quadrats ont été effectuées pour les insectes. Les ravageurs identifiés, jusqu’à la famille voire à l’espèce, sont : les aleurodes (Aleyrodidae), Chilomima clarkei Amsel, 1956, Iatrophobia brasiliensis (Rübsaamen, 1908), Erinnyis ello (Linnaeus, 1758), les cochenilles farineuses Pseudococcidae), Phoenicoprocta sanguinea Walker, 1854, Anastrepha manihoti Lima, 1934 et les Curculionidae. Seuls les aleurodes et C. clarkei sont problématiques dans les parcelles expérimentales, au vu des seuils de nuisibilité dépassés et de leurs dégâts respectifs sur les feuilles et dans les tiges. Les maladies ont quant à elles été analysées à partir des symptômes observés selon une forme de W dans les blocs. Suite à cela, 3 cercosporioses différentes ont été identifiées et elles sont causées par les agents : Cercosporidium henningsii (Allesch.) Deighton, Cercospora vicosae A.S. Mull. & Chupp et Phaeoramularia manihotis (F. Stevens & Solheim) M.B. Ellis. Leurs dégâts ne sont cependant pas quantifiables. Des analyses microscopiques et moléculaires
ont ensuite été effectuées pour confirmer ou infirmer ces identifications, mais les résultats n’ont pas été concluants. Pour lutter contre les bioagresseurs, des pistes de lutte sont détaillées : bouturage sur matériel sain, lutte chimique adéquate et raisonnée, destruction des résidus de culture, sélection variétale, rotations et associations culturales, lutte biologique et piégeage.
Citer ce mémoire
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