Mémoire de fin d'études : "Quel rôle peut avoir le contre-projet soutenant une initiative populaire comme outil du débat avec les pouvoirs décisionnels des projets sur les espaces publics ?"
Simonis, Michael
Promotor(s) : Le Coguiec, Eric
Date of defense : 22-Aug-2022/2-Sep-2022 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/15583
Details
Title : | Mémoire de fin d'études : "Quel rôle peut avoir le contre-projet soutenant une initiative populaire comme outil du débat avec les pouvoirs décisionnels des projets sur les espaces publics ?" |
Author : | Simonis, Michael |
Date of defense : | 22-Aug-2022/2-Sep-2022 |
Advisor(s) : | Le Coguiec, Eric |
Committee's member(s) : | Kunysz, Pavel
Beguin, Aloys Pouleur, Jean-Alexandre |
Language : | French |
Number of pages : | 100 |
Keywords : | [fr] Contre-projet, Espaces publics, Architecture, initiative populaire, politique |
Discipline(s) : | Engineering, computing & technology > Architecture |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme |
Faculty: | Master thesis of the Faculté d'Architecture |
Abstract
[fr] Cette recherche a pour objectif d’analyser le rôle et les enjeux que soulèvent un « contre-projet » comme outil de débat entre la population, qui questionne l’aménagement des espaces publics, et les pouvoirs décisionnels, qui travaillent de plus en plus leurs objectifs à travers la mise en place de ces projets. Nous tenterons donc de comprendre comment le contre-projet peut être une alternative à d’autres initiatives populaires. Et comment cela peut être utile, pour tous les acteurs, de prendre en considération l’avis de la population à travers ces contre-projets.
A l’heure actuelle, le contre-projet n’a pas vocation à être révolutionnaire mais défend, néanmoins, une posture critique, en réaction à un projet initial. Lorsqu’il est utilisé pour défendre l’avis de la population, il garde une dimension très concrète. Cela ne permet pas à tout le monde de pouvoir le produire, tant un contre-projet, comme un projet, fait suite à une analyse, une étude et une production approfondie dans plein de domaines différents afin d’apporter la meilleure réponse possible.
Lorsqu’on observe le cas du « Ry-Ponet », son contre-projet est l’exemple type de ce qu’une telle démarche peut atteindre à l’heure actuelle. Cette démarche passe par différentes étapes clés pour atteindre des objectifs, tels que, stopper un projet et puis apporter une alternative concrète au projet initialement proposé. Mais cela soulève aussi énormément d’enjeux sur le rôle de chaque acteur au sein de la conception des espaces publics. L’introduction d’un nouvel élément, comme la participation du citoyen à travers le contre-projet, soulève énormément de questions, notamment sur sa présence en soi et sur la légitimité du contre-projet. En effet, il ne peut être produit par tout le monde, ce qui questionne les producteurs du contre-projet. N’est-il pas juste un intermédiaire supplémentaire dans la mise en place des espaces publics ? S’il doit exister une suite à cette réflexion, cela passe par l’analyse et l’étude des différents acteurs actuels au sein des espaces publics et les rôles qu’il peuvent jouer entre le projet et le contre-projet. Mais il est également important de définir un cadre légal pour développer une méthodologie et des objectifs clairs quant au rôle du contre-projet.
File(s)
Document(s)
Description:
Size: 795.93 kB
Format: Adobe PDF
Annexe(s)
Description:
Size: 2.01 MB
Format: Adobe PDF
Cite this master thesis
The University of Liège does not guarantee the scientific quality of these students' works or the accuracy of all the information they contain.