Mesure de l'efficacité de l'approche stratégique et systémique développée par les centres Chagrin Scolaire en vue de lutter contre le harcèlement et la phobie scolaire.
Rominger, Jessica
Promoteur(s) : Blavier, Adelaïde
Date de soutenance : 29-aoû-2022/6-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15599
Détails
Titre : | Mesure de l'efficacité de l'approche stratégique et systémique développée par les centres Chagrin Scolaire en vue de lutter contre le harcèlement et la phobie scolaire. |
Auteur : | Rominger, Jessica |
Date de soutenance : | 29-aoû-2022/6-sep-2022 |
Promoteur(s) : | Blavier, Adelaïde |
Membre(s) du jury : | Fossion, Gilles
Delchambre, Marie |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 111 |
Mots-clés : | [fr] Harcèlement scolaire - Phobie scolaire - Thérapie brève de Palo Alto [fr] Estime de soi - Victimisation - Acceptation par les pairs |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Ce mémoire avait pour objectif de mesurer l’efficacité de la thérapie brève systémique et stratégique appliquée par les centres «Chagrin Scolaire», en vue de lutter contre les harcèlement et la phobie scolaires.
Dans une première étude, nous avons comparé l’efficacité de la thérapie avec d’autres méthodes mises en place dans les établissements scolaires. Notre échantillon était composé de vingt-trois participants : quinze participants ont été pris en charge par « Chagrin Scolaire » et hui participants ont bénéficié d’une autre méthode. Nous avons évalué l’efficacité des méthodes via des échelles en mesurant le taux de victimisation, le taux d’acceptation par les pairs et l’estime de soi. Nos résultats ont mis en évidence que la thérapie brève augmentait significativement l’acceptation par les pairs et diminuait la souffrance en comparaison aux autres méthodes. Le taux de victimisation et l’importance accordée au problème a diminué de manière significative tandis que l’estime de soi et l’importance n’ont pas augmenté significativement dans les deux échantillons.
Pour l’étude n°2, notre objectif était de mesurer l’efficacité de la thérapie brève et d’identifier les processus prouvant son efficacité. Notre échantillon est composé de cent-trente-deux participants. Cent-dix-huit ont subi du harcèlement scolaire et quatorze présentent une phobie scolaire. Nos résultats montrent que l’efficacité de la thérapie brève se maintient sur une période de trois mois pour le harcèlement scolaire. L’absence de rechute, l’application des conseils, le sentiment d’être compris et voir ses objectifs pris en compte prédisent le taux de satisfaction. Pour la phobie scolaire, nous ne pouvons affirmer que la thérapie maintient ses changements positifs sur trois mois mais la satisfaction de ces patients est prédite par le sentiment d’être compris et de voir ses objectifs pris en compte.
Ces résultats nous encouragent à approfondir nos recherches pour avérer l’efficacité de la thérapie brève et mettre en lumière les processus sociaux et psychologiques la rendant efficace dans les cas de souffrances scolaires.
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