L'impact des néonicotinoïdes sur les abeilles et de leurs résidus dans le miel sur la santé humaine
Thiry, Eva
Promoteur(s) : Scippo, Marie-Louise
Date de soutenance : 26-aoû-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15629
Détails
Titre : | L'impact des néonicotinoïdes sur les abeilles et de leurs résidus dans le miel sur la santé humaine |
Titre traduit : | [en] The impact of neonicotinoids on bees and of their residues in honey on human health. |
Auteur : | Thiry, Eva |
Date de soutenance : | 26-aoû-2022 |
Promoteur(s) : | Scippo, Marie-Louise |
Membre(s) du jury : | Clinquart, Antoine
Daube, Georges Korsak Koulagenko, Nicolas Delcenserie, Veronique Douny, Caroline |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences des denrées alimentaires |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Depuis leur introduction sur le marché en 1990, les néonicotinoïdes ont connu un succès fulgurant. Ces insecticides furent largement utilisés en agriculture à des fins phytosanitaires. Leur ascension fût attribuée en majeure partie à leur caractère prétendument inoffensif pour l’être humain en agissant préférentiellement sur les récepteurs nicotiniques à acétylcholine (nAChRs) des insectes, provoquant ainsi une paralysie entrainant la mort. Néanmoins, en raison de leurs effets néfastes sur les insectes pollinisateurs, la Commission européenne impose des restrictions à leur usage depuis 2013. Les effets néfastes sont caractérisés principalement par des troubles de l’orientation, de la reproduction ainsi que des pertes de la mémoire, engendrant un déclin de la population d’abeilles. De plus, en raison du contact étroit entre les abeilles et la production alimentaire, des résidus de ces insecticides sont retrouvés dans le miel et les végétaux. Leur présence dans l’alimentation est une menace pour la santé publique. En effet, jusqu’ici réputés sûrs pour la santé humaine, un nombre croissant de publications scientifiques concernant les néonicotinoïdes tend à démontrer qu’ils agissent également sur les nAChRs des mammifères, dont l’être humain. Parmi les effets néfastes sur la santé des mammifères, on peut notamment pointer leur action sur le cerveau, pouvant induire des troubles de la cognition, du comportement et de la mémoire prédisposant aux maladies d’Alzheimer, de Parkinson, à la schizophrénie et à la dépression. Face aux avertissements du monde scientifique à leur égard, il devient donc primordial de trouver des alternatives durables à leur utilisation.
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