Producing advanced bio-based fertilizers from industrial side-streams of fish processing

Abstract

De nos jours en Europe, l’agriculture doit faire face à une multitude de défis dont répondre aux besoins alimentaires de la population croissante, respecter davantage l’environnement, devenir moins dépendant des pays tiers en ce qui concerne les intrants (p.ex. les fertilisants), … Plusieurs projets voient le jour pour initier des améliorations innovantes. Parmi ceux-ci, le projet SEA2LAND a été mis en place avec pour objectif de produire des fertilisants d’origine biologique à partir de sous-produits des industries de la pêche et du secteur aquacole en Europe. Dans ce contexte, cette étude se focalise sur l’élaboration d’un hydrolysat contenant des acides aminés libres, à partir de la saumure de cuisson du thon, qui sera utilisé plus tard comme ingrédient pour la formulation d’un nouveau biostimulant. Pour ce faire, des essais en deux étapes ont été mis en place : une désalinisation de la saumure, des tests d’hydrolyses avec différentes combinaisons d’enzymes. Les résultats des analyses de la phase liquide ont montré que la combinaison des enzymes Alcalase et Protana Prime a été la plus efficiente avec 18% d’acides aminés libres parmi le contenu total en protéines. Cependant, les résultats attendus étaient bien plus élevés (86% avec les viscères de truites (Dominguez, 2022)). Deux hypothèses ont été émises : le contenu en NaCl qui aurait pu affecter les protéines de la saumure durant la cuisson et/ou l’excès/le déséquilibre en Na+ qui aurait pu affecter les protéines de la saumure et/ou les enzymes durant les hydrolyses.