Le traitement de l'infarctus du myocarde par les cellules souches

Abstract

Le traitement de l’infarctus du myocarde par les cellules souches OBJECTIF DU TRAVAIL : Grâce à la littérature disponible en médecine vétérinaire ainsi qu’en médecine humaine, ce travail de fin d’étude a pour objectif d’expliquer comment les cellules souches peuvent dans une certaine mesure améliorer les capacités cardiaques perdues lors d’un infarctus du myocarde. Nous nous intéresserons, en premier lieu, à quel type de cellules souches nous pourrions utiliser, à comment les prélever et les cultiver avant de pouvoir les utiliser dans le traitement de l’infarctus du myocarde. Enfin dans un second lieu, nous montrerons les résultats obtenus en médecine vétérinaire et les perspectives que cela nous amène pour la médecine humaine. Résumé : L’infarctus du myocarde ou encore crise cardiaque se définit par la nécrose du tissu cardiaque causée par l’interruption du flux sanguin d’origine artérielle entrainant alors la perte de fonction d’une partie du tissu cardiaque pouvant, si cela n’est pas pris en charge rapidement, entrainer la mort. Bien que l’infarctus du myocarde ne soit que très peu décrit en médecine vétérinaire, il concerne, en médecine humaine, près de 100000 personnes chaque année en France. Lors de la crise cardiaque, le patient doit être pris en charge le plus rapidement afin de lever l’obstruction et de rétablir le flux sanguin. Il nécessitera ensuite un traitement de longue durée à base de bétabloquants, antiagrégants plaquettaires, statines et inhibiteurs de l’enzyme de conversion pour diminuer le risque de récidive. A l’aide de la médecine vétérinaire, il a été montré que la thérapie cellulaire pourrait être une solution à long terme pour rétablir en partie la fonction du cœur perdue par l’infarctus et donc d’améliorer l’espérance de vie des patients. Il existe de nombreux types de cellules souches, parmi lesquelles se trouvent les cellules souches mésenchymateuses. Ce sont des cellules multipotentes capables de se différencier notamment en cellules cardiaques à l’aide d’une culture dans un milieu adéquat. Même si les études en médecine humaine ne sont qu’à l’aube d’un nouveau traitement, il a été démontré en médecine vétérinaire que l’utilisation de ces cellules souches permet de réinstaurer en partie la fonction initiale du cœur et ainsi de prolonger la longévité des patients.