Cognition incarnée et mémoire : effet de la force perceptuelle sur les capacités de reconnaissance de familiarité et de recollection dans le cadre du vieillissement sain
De Bie, Margaux
Promoteur(s) : Bastin, Christine
Date de soutenance : 29-aoû-2022/6-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/16232
Détails
Titre : | Cognition incarnée et mémoire : effet de la force perceptuelle sur les capacités de reconnaissance de familiarité et de recollection dans le cadre du vieillissement sain |
Auteur : | De Bie, Margaux |
Date de soutenance : | 29-aoû-2022/6-sep-2022 |
Promoteur(s) : | Bastin, Christine |
Membre(s) du jury : | Gregoire, Coline
Simoes Loureiro, Isabelle |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 90 |
Mots-clés : | [fr] Cognition incarnée [fr] Vieillissement [fr] Paradigme remember/know [fr] mémoire épisodique [fr] Force perceptuelle |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Contexte : Les théories de la cognition incarnée soutiennent le fait que la cognition n’est pas détachée de tous traitements sensori-moteurs, mais est au contraire en étroite connexion avec ceux-ci (Barsalou, 2008). La force perceptuelle, étant une mesure représentant la capacité d’un mot à être expérimenté à travers les cinq modalités sensorielles, s’inclut dans ces théories incarnées (Miceli & al., 2021). Cette mesure impacterait les temps de réaction, les mots ayant une force perceptuelle élevée étant traités plus rapidement (Durdevic & al., 2016). Elle pourrait donc également influencer la mémoire. De plus, le vieillissement est lié à de moins bonnes capacités de mémoire épisodique (Tulving, 2002). Les capacités de recollection seraient diminuées, mais le processus de familiarité serait plutôt préservé (de La Sayette & al., 2013). Enfin, les personnes âgées, expérimenteraient la force perceptuelle plus fortement, du moins pour certaines modalités et catégories de mots (Miceli & al., 2022).
Objectif : Le premier objectif de l’étude était d’envisager l’impact de la FP des mots sur les temps de réaction. Le second objectif était d’envisager l’impact de cette force perceptuelle des mots sur les capacités de reconnaissance grâce au paradigme « Remember/Know », dans une population de personnes jeunes et âgées. Les hypothèses posées étaient : les mots ayant une force perceptuelle plus élevée seraient mieux reconnus que ceux en ayant une plus faible. De plus, les personnes âgées auraient de moins bonnes capacités de reconnaissance, qui impacteraient différemment les processus de recollection et de familiarité.
Méthodologie : Une tâche de reconnaissance a été effectuée chez des sujets jeunes et âgés, à l’aide du paradigme « Remember/Know », qui permet d’évaluer les processus de recollection et de familiarité. Premièrement, lors de l’encodage, un jugement concret/abstrait était réalisé, et les temps de réaction enregistrés. Ensuite, une tâche de reconnaissance suivait.
Résultats : Aucun effet de la force perceptuelle n’a été observé, tant pour les temps de réaction que pour les scores de reconnaissance. De plus, un effet de l’âge a été détecté sur les scores de reconnaissance global.
Conclusion : L’absence d’effet de la force perceptuelle soulève certaines limites de l’étude, et la nécessité de répliquer l’étude avec certaines modifications de la méthodologie.
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