Travail de fin d'études[BR]- Travail de fin d'études: "Du point de vue des personnes sans-abri (fréquentant des maisons d'accueil et/ou abris de nuit) la prison peut-elle représenter une possibilité de normalisation ?"[BR]- Séminaire d'accompagnement à l'écriture
Rochmans, Erika
Promoteur(s) : Seron, Vincent
Date de soutenance : 2-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/16358
Détails
Titre : | Travail de fin d'études[BR]- Travail de fin d'études: "Du point de vue des personnes sans-abri (fréquentant des maisons d'accueil et/ou abris de nuit) la prison peut-elle représenter une possibilité de normalisation ?"[BR]- Séminaire d'accompagnement à l'écriture |
Auteur : | Rochmans, Erika |
Date de soutenance : | 2-sep-2022 |
Promoteur(s) : | Seron, Vincent |
Membre(s) du jury : | Dizier, Marc
Lacroix, Sarah |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 32 |
Mots-clés : | [fr] prison [fr] incarcération [fr] sans-abri [fr] précarité [fr] normalisation [fr] moindre éligibilité |
Discipline(s) : | Droit, criminologie & sciences politiques > Criminologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en criminologie, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Droit, de Science Politique et de Criminologie |
Résumé
[fr] La présente étude a pour objectif de mettre en lumière la vision que les personnes sans-abri se font de la prison, à l’heure actuelle, en Belgique. Plus précisément, il s’agira d’infirmer ou de confirmer si le principe de normalisation peut être un moteur au passage à l’acte délictueux, c’est-à-dire le fait pour une personne sans-abri de commettre volontairement une infraction dans l’espoir de bénéficier temporairement du confort et de la protection que peut représenter la prison en comparaison de ce que l’on retrouve dans la rue. Ceci constituera notre hypothèse.
Dans le cadre de cette recherche qualitative, nous avons utilisé une méthode d’échantillonnage non probabiliste de type flow population au sein de diverses ASBL liégeoises accueillant, en journée ou en soirée, les personnes sans-abri le désirant.
La mise en place d’entretiens semi-structurés nous a permis d’interroger 7 bénéficiaires de ces ASBL, tous sans domicile fixe. A la suite d’une retranscription manuelle des entrevues, et à un travail d’analyse, nous avons pu mettre en lumière des similitudes quant aux opinions données. En effet, il ressortira des différents témoignages qu’aucun des bénéficiaires ne serait prêt à perdre volontairement sa liberté, la prison évoquant chez eux des sentiments presque exclusivement négatifs. Le principe de normalisation de la prison ne semblant donc pas être un moteur au passage à l’acte délictueux.
Cette étude nous a donc permis de donner la parole à une population souvent oubliée, sur un sujet malheureusement d’actualité.
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