Mémoire de fin d'études : "Vers de nouvelles relations spatio-temporelles. Une ville hétérotopique : ce que la mort fait à la ville. L'exemple liégeois."
Deroubaix, Sophie
Promoteur(s) : Occhiuto, Rita
Date de soutenance : 23-jan-2023/27-jan-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/16633
Détails
Titre : | Mémoire de fin d'études : "Vers de nouvelles relations spatio-temporelles. Une ville hétérotopique : ce que la mort fait à la ville. L'exemple liégeois." |
Auteur : | Deroubaix, Sophie |
Date de soutenance : | 23-jan-2023/27-jan-2023 |
Promoteur(s) : | Occhiuto, Rita |
Membre(s) du jury : | Dawans, Stéphane
Vannelli, Giovangiuseppe Goossens, Marc |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 131 |
Mots-clés : | [fr] hétérotopie [fr] cimetière [fr] mort [fr] ville [fr] perméabilité |
Discipline(s) : | Ingénierie, informatique & technologie > Architecture |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme |
Faculté : | Mémoires de la Faculté d'Architecture |
Résumé
[fr] Dans ce travail, les cimetières, ces lieux hautement hétérotopiques, sont remis au centre des préoccupations sociétales. Il s'agit de refaire société avec les morts, qui, durant des siècles à dater du Moyen-Age, faisaient partie intégrante de la vie, situés au cœur de la ville. Suite aux mouvements hygiéniques du XVIIIème siècle, les espaces dédiés aux morts, ont été rejetés extra muros.
A partir de ce tournant, les attitudes face à la mort se sont, également, transformées. Au jour d'aujourd'hui, les rapports qu'entretiennent les hommes avec la mort se hâtent de changer, à l'image d'un moteur qui s'emballe. En parallèle, la société dans laquelle nous vivons évolue à grande vitesse. Nous devons, à présent, faire face à de nombreux enjeux sociétaux, urbanistiques et écologiques. Quand, autrefois, on éloignait les vivants de la pollution des morts, actuellement, ce sont les morts que l'on veut préserver de la pollution des vivants.
Les cimetières du XVIIIème sont, à présent, rattrapés par l'urbanisation. Toutefois, ces espaces verts sont vus encore comme des objets qu'il faut mettre à l'écart de nos activités, alors qu'ils offrent de véritables moments de respiration dans l’agitation urbaine. Plusieurs questions jaillissent, dès lors : comment réinscrire le rythme du cimetière dans l’espace urbain ? En quoi leur implantation a-t-elle encore du sens aujourd’hui ? Le but de cette problématique est de déceler comment nous pourrions nous réconcilier avec la mort.
Nous tâcherons de répondre à ces questions par l'étude de deux cas, dans la ville de Liège. Nous étudierons les interactions, et possibles ouvertures, que les cimetières de Sainte-Walburge et de Robermont suggèrent avec leur environnement proche. Au fil d’une promenade littéraire et sensible, de nouveaux scénarios ouvrent la voie vers une requalification de l’urbain, via les qualités d’échanges et de centralité des cimetières. Les dialogues imaginés représentent un levier entre la ville et la mort. En ouvrant un imaginaire axé sur une narration autour du parcours du deuil dans la ville, ils permettent une nouvelle connectivité dans une ville diffuse, par un lien plus durable.
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