Etude des liens entre les troubles du langage et les troubles cognitifs dans la maladie de Parkinson
Bastin, Justine
Promotor(s) : Majerus, Steve
Date of defense : 24-Jan-2023/27-Jan-2023 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/16664
Details
Title : | Etude des liens entre les troubles du langage et les troubles cognitifs dans la maladie de Parkinson |
Author : | Bastin, Justine |
Date of defense : | 24-Jan-2023/27-Jan-2023 |
Advisor(s) : | Majerus, Steve |
Committee's member(s) : | Collette, Fabienne
Meulemans, Thierry |
Language : | French |
Number of pages : | 70 |
Keywords : | [fr] langage [fr] cognitif [fr] Parkinson [fr] troubles [fr] liens |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student General public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] La maladie de Parkinson est l’affection neurodégénérative la plus courante après la maladie d’Alzheimer au sein de la population. Celle-ci est caractérisée par des troubles moteurs comme les tremblements, et non moteurs. En effet, ces derniers peuvent être de nature langagière et cognitive et peuvent entretenir un lien. Ce sont donc ces domaines que nous avons investigué durant cette recherche.
Cette étude s’articulait autour de trois objectifs. À savoir ; établir les profils langagiers et cognitifs des participants et établir les potentiels liens qui en découlent. Pour ce faire, nous avons évalué 56 participants, dont 30 contrôles et 26 atteints de la maladie de Parkinson (en phase « on »). Au niveau cognitif, nos analyses ont mis en évidence un plus grand nombre d’intrusions et de fausses reconnaissances au sein du groupe Parkinson dans une tâche de mémoire à long terme. De plus, il semblerait que la mémoire de travail soit impactée lors de tâches dites « items » et plus particulièrement lorsque l’ordre de rappel est impliqué. Au niveau des fonctions exécutives, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson semblent rencontrer plus de difficultés lorsque l’inhibition verbale et la flexibilité sont requises. Au niveau langagier, nos analyses mettent en évidence de possibles difficultés dans la dénomination de verbes et de noms. Bien que ces deux dernières composantes soient impactées, le groupe Parkinson a systématiquement plus de difficultés lors du traitement des verbes. De plus, il semblerait que ce groupe omette plus de constituants facultatifs dans la répétition de phrases simples et complexes et commette plus d’erreurs lexicales et syntaxiques lors de la production du langage oral. Enfin, il semblerait également qu’ils rencontrent plus de difficultés lors de l’interprétation du langage indirect. Pour terminer, des liens significatifs entre la sphère cognitive et langagière ont été mis en évidence. Il semblerait donc que des liens existent entre la compréhension de phrases et la mémoire de travail « item », la flexibilité et l’inhibition verbale. Mais aussi entre la répétition de phrases et la mémoire de travail « item » et « ordre ». De plus, un lien a été mis en évidence entre la répétition de phrases et l’inhibition verbale. Enfin un dernier lien a été trouvé entre les fluences verbales alternées, l’inhibition verbale et la flexibilité.
Malgré nos conclusions, ce mémoire a été réalisé sur un nombre de participants pas assez élevé, ce qui ne nous a pas permis de prendre en considération la variabilité de l’âge ou du niveau socioculturel. Des recherches futures basées sur plus de participants devraient donc réduire ces biais et mieux représenter la variabilité interindividuelle entre les deux groupes.
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