La vulgarisation de la science dans les jardins botaniques, un devoir autant qu'une nécessité ? Étude comparée et historicisée des jardins du 18e au 21e siècle

Abstract

Les jardins botaniques font face à un dilemme depuis leur création : être producteur de sciences ou plaire au public. Durant leur existence, ces institutions ont dû jongler entre ces deux missions principales, parfois au détriment de l’une ou de l’autre. En effet, par leurs recherches scientifiques, les jardins botaniques tentent d’être reconnus par leurs pairs à l’international. Cependant, pour survivre, ils doivent également attirer le public et prouver leur utilité à l’Etat. Ces deux missions ne concordent pas forcément entre elles.

Ce TFE a pour vocation d’analyser les différentes missions des jardins botaniques et comprendre comment celles-ci s’articulent au cours de l’histoire. Pour ce faire, trois jardins botaniques ont été analysés et comparés : le Jardin botanique de Bruxelles, le Muséum d’histoire naturelle de Paris et Kew Gardens à Londres.

Ensuite, vu la place que prend aujourd’hui le dérèglement climatique dans les préoccupations des jardins botaniques, il est apparu utile d’analyser d’autres cas d’étude à travers le monde pour examiner les différentes actions mises en place. Il sera question des jardins botaniques de Melbourne, Sydney, Singapour, Grande-Canarie, Majorque, Blanes (Catalogne, Espagne), Genève et Bordeaux.

Enfin, ce travail se conclut par une synthèse des différentes missions et objectifs des jardins botaniques avec une attention particulière sur le rôle potentiel de l’architecte paysagiste dans ces institutions.