Le concept d'espace de liberté est-il applicable en Wallonie? Cas de la Lhomme

Abstract

Ce mémoire représente pour moi l’aboutissement de ces cinq années d’étude dans le cursus en architecture paysagiste. Comme je vis au bord d’un cours d’eau, c’est tout naturellement que mon choix s’est porté sur ce thème, étant moi-même confrontée régulièrement aux enjeux et aux risques qu’il représente. Hormis cela et tout au long des ateliers « projet », j’ai souvent porté un intérêt tout particulier aux cours d’eau ainsi qu’à son intégration au sein du paysage et, plus précisément, lors du projet de fin d’étude où j’ai découvert le concept « d’espace de liberté du cours d’eau ». Durant la conception de celui-ci, j’ai pris conscience que les cours d’eau étaient encore trop souvent négligés à l’heure actuelle dans certaines régions en Wallonie. De plus, mon habitation ayant subi les dernières inondations en juillet 2021, cela me tenait à cœur d’explorer le sujet. Malgré les dommages encourus par cette catastrophe naturelle, j’ai voulu approfondir la cause et l’analyser. Plusieurs spécialistes s’accordent à dire que les cours d’eau manquent d’espace comme, en Belgique, où ceux-ci sont contraints par l’urbanisation et ou, d’autres activités. C’est à ce niveau qu’intervient « l’espace de liberté » par rapport à l’aménagement du territoire au profit du cours d’eau et ce, afin de diminuer l’impact des inondations. Je me suis donc penchée sur la question suivante : « Le concept d’espace de liberté » est-il applicable en Wallonie ? » L’étude se développera autour du cours d’eau « la Lhomme », entre Eprave et Libin, et tentera d’apporter des explications nécessaires pour pouvoir répondre à la question.