Les limites de la médiation familiale
Maire, Julie
Promotor(s) : Caprasse, Olivier
Academic year : 2022-2023 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/16814
Details
Title : | Les limites de la médiation familiale |
Translated title : | [en] The limits of family mediation |
Author : | Maire, Julie |
Advisor(s) : | Caprasse, Olivier |
Language : | French |
Number of pages : | 38 pages |
Keywords : | [fr] violences conjugales [fr] limites [fr] médiation familiale |
Discipline(s) : | Law, criminology & political science > Civil law |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en droit, à finalité spécialisée en droit privé |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Droit, de Science Politique et de Criminologie |
Abstract
[fr] La médiation est une bonne alternative pour permettre la résolution de toutes sortes de litiges. Dans le contentieux familial, la médiation s’est fortement développée et est susceptible d’être utile afin de résoudre les conflits tout en permettant aux parties de garder une entente cordiale.
Malgré cela, dans le secteur familial, il existe certaines situations où la médiation est plus compliquée à appliquer.
Ce travail a donc pour but de montrer quelles sont les limites potentielles de la médiation dans le secteur du contentieux familial.
Ce travail mettra l’accent sur deux limites.
La première limite présentée sera le bon vouloir des parties. La médiation a comme spécialité un caractère volontaire et on ne peut forcer les parties à entreprendre une médiation si aucune des deux parties n’en a envie.
La deuxième grande limite qui sera exposée dans ce travail sera le contexte des violences conjugales. En effet, pour les victimes de violences conjugales, la médiation peut paraître très compliquée à appliquer. La partie faible, victime de violences physiques/ psychologiques souvent cachées, va se retrouver dans une médiation où son conjoint sera susceptible de manipuler le professionnel, de se comporter comme le plus bienveillant, le plus responsable des deux. De son côté, la partie faible, affaiblie psychologiquement, se montrera plus fragile, aura plus de mal à donner son avis et sera vue comme instable aux yeux du médiateur. La voie judiciaire pourra donc être considérée dans cette situation une meilleure solution.
Ces deux points ne sont pas perçus par tout le monde comme une limite à la médiation. En effet, certains auteurs considèrent que la médiation peut tout de même s’appliquer dans ce contexte.
D’autres limites seront aussi abordées dans ce travail de manière indicative.
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