Mémoire de fin d'études : "L'approche de la visibilité de la prostitution à travers l'Espace : Le cas des victimes rue Varin."

Abstract

Ce mémoire s’intéresse à la visibilité de la prostitution en vitrine car c’est la forme la plus visible à Liège. La prostitution en vitrine est le type de prostitution qui apparait le plus accessible et le plus exposé. Nombreux sont les moyens pour travailler la visibilité et l’on pourrait se demander si cela aide le phénomène à devenir moins problématique. L’approche est axée avec un regard d’architecte sur la question du visible, de l’occultation, de l’esthétisme, de l’image que l’activité prostitutionnelle reflète depuis l’espace public. La visibilité peut être travaillée de différentes manières : amener une autre image, supprimer la visibilité depuis un espace public, limiter la visibilité, etc. Ce travail de recherche met en place une méthode employée permettant de contextualiser un type de quartier. Cette même méthode et cette analyse pourraient être utilisées dans d’autres villes et dans d’autres contextes pour décrire un autre type de description spatiale des vitrines. L’observation s’étale sur trois échelles différentes : la question de la prostitution autour du corps, la visibilité de la vitrine et la dynamique urbaine du quartier. Ces trois thématiques suscitent une littérature qui permet de mettre en évidence la visibilité des espaces de la prostitution à une échelle très réduite (celle du corps) jusqu’à l’échelle du quartier. Il est important de délimiter le périmètre du cas d’étude choisi afin de mettre en lumière les différents éléments évoqués dans la littérature à travers la réalité construite et la réalité observée. Mon choix a été porté sur la rue Varin, car c’est le seul endroit à Liège où l’on retrouve encore des vitrines suite au réaménagement urbain pour donner naissance à la nouvelle gare des Guillemins. L’observation permet de mettre en lumière les différents dispositifs permettant de comprendre le contexte transcrivant la visibilité de l’activité des vitrines, cela à l’échelle du corps, de la vitrine et du quartier. Chaque échelle permet d’ouvrir les yeux sur des thématiques différentes qui mettent en lien l’activité et plusieurs domaines comme la sociologie, ou encore la criminologie à travers l’espace. L’observation permet de se rendre compte de la manière dont un dispositif spatial est capable de traiter la visibilité d’un phénomène