Plans de développement villageois et agro-forêts des ménages en périphérie du parc national d'Odzala-Kokoua, République du Congo
De Mey, Clara
Promoteur(s) : Vermeulen, Cédric
Date de soutenance : 10-jan-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/16872
Détails
Titre : | Plans de développement villageois et agro-forêts des ménages en périphérie du parc national d'Odzala-Kokoua, République du Congo |
Auteur : | De Mey, Clara |
Date de soutenance : | 10-jan-2023 |
Promoteur(s) : | Vermeulen, Cédric |
Membre(s) du jury : | Julve, Cecilia
Monty, Arnaud Doucet, Jean-Louis Michel, Baudouin |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 63 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Multidisciplinaire, généralités & autres |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] Bien qu’il soit maintenant admis que les aspects de développement socio-économique doivent être intégrés dans la gestion des forêts d’Afrique centrale, il n’est pas toujours facile de savoir comment. En République du Congo, au Parc National Odzala-Kokoua (PNOK), des Plans de Développement Villageois (PDV) sont élaborés dans tous les villages périphériques du parc, afin d’identifier et de hiérarchiser les besoins en développement des populations. En parallèle, le projet RIFoP (Renforcement et Innovation en Foresterie Participative au bénéfice des communautés locales en périphérie des aires protégées du Bassin du Congo) prévoit de tester le concept d’agro-forêt des ménages, un nouveau modèle de foresterie sociale.
Le présent travail a porté sur l’amélioration du canevas de PDV, et sur une étude de la faisabilité du projet d’agro-forêts des ménages au nord du PNOK. Deux villages ont été visités pour tester le canevas et plusieurs techniques participatives, et pour cartographier les espaces-ressources appartenant coutumièrement à différents ménages. Les modalités d’appropriation et de transmission de ces espaces ont également été étudiées.
Les résultats montrent que les communautés perçoivent assez mal les enjeux du développement communautaire, arguant qu’elles n’ont jamais vu de résultats tangibles aux actions du parc. Elles sont donc peu enthousiastes et manquent également d’autonomie. Trois méthodes participatives sont proposées pour les futures missions du parc, ainsi que des recommandations concernant le développement de manière générale. En termes d’appropriation, on observe une transition de l’appropriation collective vers la propriété individuelle. Plusieurs contraintes limitent le nombre de ménages éligibles pour le projet RIFoP, l’étape de sélection sera donc cruciale. De manière générale, les populations doivent encore être responsabilisées et autonomisées dans le cadre du développement communautaire, et l’élaboration de PDV ainsi que le projet RIFoP peuvent être des leviers dans cet objectif.
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