Axe Intestin - Cerveau : quelles sont les interactions entre les polyphénols, le microbiote intestinal et le Système Nerveux Central (SNC) ?
Mardirosoff, Elliott
Promotor(s) : Delcenserie, V�ronique
Date of defense : 29-Jun-2023 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/16991
Details
Title : | Axe Intestin - Cerveau : quelles sont les interactions entre les polyphénols, le microbiote intestinal et le Système Nerveux Central (SNC) ? |
Author : | Mardirosoff, Elliott |
Date of defense : | 29-Jun-2023 |
Advisor(s) : | Delcenserie, V�ronique |
Committee's member(s) : | Douny, Caroline
Clinquart, Antoine Daube, Georges Scippo, Marie-Louise Korsak, Nicolas |
Language : | French |
Number of pages : | 32 |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Target public : | Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] L’axe intestin – cerveau est un couloir de communication réciproque entre les intestins et différents organes cibles de l’individu hôte, dont le SNC. Cette communication est une des clés d’adaptation des organismes aux pressions environnementales. L’intestin abrite d’importantes quantités de bactéries qui constituent le microbiote et qui peuvent varier en fonction de certains régimes alimentaires ou de certaines pathologies. Les mécanismes d’action du microbiote sur la physiologie des organismes sont nombreux et sont constitués de métabolites qui vont agir de manière locale ou distante. Parmi ceux-ci, les acides gras à chaînes courtes, les acides biliaires secondaires et les différents métabolites du tryptophane ont été beaucoup étudiés. Les polyphénols sont des métabolites secondaires de plantes qui sont présents dans les fruits, les légumes ainsi que dans certains produits dérivés des plantes. La majorité des polyphénols sont transformés par le microbiote du colon et peuvent, une fois métabolisés, exercer une influence directe sur la composition bactérienne de l’intestin. Les polyphénols ont aussi montré des effets positifs sur la mémoire et l’apprentissage et une diminution de la neuro-inflammation liée à certaines pathologies neuro-dégénératives. Une étude importante a montré qu’une consommation élevée en polyphénols était associée à un retard du déclin cognitif et une diminution du risque de la démence. Les mécanismes liés à ces effets bénéfiques qu’ils soient directs ou indirects, par l’entremise de neuromédiateurs, sont encore à élucider.
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