Travail de fin d'études[BR]- Travail de fin d'études: "Est-ce que le niveau d'adhésion aux mythes du viol chez les jeunes liégeois peut impacter l'idée que certaines habitudes festives influencent les risques d'être victime d'une agression sexuelle en soirée ?"[BR]- Séminaire d'accompagnement à l'écriture

Abstract

Si une personne est victime d’une agression sexuelle alors qu’elle était en tenue jugée trop sexy, qu’elle a fini la soirée avec un inconnu ou qu’elle était trop alcoolisée, alors c’est que c’est quand même un peu de la faute de cette victime. L’ensemble de ces croyances visant à déresponsabiliser l’auteur de l’acte et à faire endosser la responsabilité à la victime se regroupe sous l’appellation des « mythes du viol ». Cette étude cherche dans un premier temps à mesurer le niveau d’adhésion aux mythes du viol des jeunes vivants en province de Liège. Dans un second temps, elle abordera la question des agressions sexuelles dans le contexte plus spécifique qu’est le milieu festif. La problématique des agressions sexuelles dans ce contexte est un sujet dont nous entendons parler de plus en plus. Cette étude vise à en apprendre plus sur certaines habitudes festives des jeunes et l’impact que ces dernières peuvent, selon eux, avoir sur le risque d’être victime d’une agression sexuelle. Un jeune qui n’adhère pas aux mythes du viol estime-t-il que la tenue portée par une personne lors d’une soirée peut impacter le risque d’agression sexuelle ? Un jeune qui y adhère plus fortement juge-t-il que les fréquentations peuvent avoir une influence sur le risque d’agression sexuelle ? Nous tenterons de répondre à ces questions en mettant en relation le niveau d’adhésion aux mythes du viol avec l’idée que certaines habitudes festives peuvent impacter le risque d’agression.