Travail de fin d'études[BR]- Travail de fin d'études: "Étude sur le harcèlement sexiste dans l'espace public : regards croisés sur les perceptions et la tolérance."[BR]- Séminaire d'accompagnement à l'écriture

Abstract

But de l’étude : Une enquête européenne publie en 2014 que 55 % des femmes européennes (102 millions) ont été victimes de comportements sexistes en rue . Il existe peu de littérature sur la manière d’appréhender le phénomène. Cette étude a pour objectif d’examiner la perception et la tolérance d’une population à l’égard des comportements sexistes en rue. Elle envisage l’influence des caractéristiques sociodémographiques, des théories implicites, l’expérimentation de l’acte. Ces éléments sont déterminants dans la manière de percevoir et de tolérer ce phénomène. Échantillon et méthodologie : 204 participants en Province de Liège recrutés en ligne ou au tout venant. Différentes échelles ont évalué la perception et la tolérance face aux attitudes sexistes, les mythes du viol, l’objectivation sexuelle, l’expérimentation, ainsi que les stéréotypes de genre. Résultats : Les données récoltées identifient une perception forte et une tolérance faible à l’égard des attitudes sexistes. Nous avons démontré que le sexe, l’âge, l’objectivation sexuelle ou les mythes du viol sont impliqués dans ce rapport pour les hommes et les femmes. Conclusion : Selon le continuum des violences sexuelles faites aux femmes, le harcèlement de rue est banalisé. Pourtant, il dépossède les femmes de leur liberté de mouvement dans les lieux publics. Pour endiguer le phénomène, il faut renforcer la sécurité des femmes et renverser les dynamiques de pouvoir.