Vitesse de réponse et simulation de troubles cognitifs : une étude basée sur la procédure de dissociation des processus
Minguet, Laura
Promotor(s) : Meulemans, Thierry
Date of defense : 21-Jun-2023/27-Jun-2023 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/17141
Details
Title : | Vitesse de réponse et simulation de troubles cognitifs : une étude basée sur la procédure de dissociation des processus |
Author : | Minguet, Laura |
Date of defense : | 21-Jun-2023/27-Jun-2023 |
Advisor(s) : | Meulemans, Thierry |
Committee's member(s) : | Willems, Sylvie
Pham, Anh Thu |
Language : | French |
Number of pages : | 103 |
Keywords : | [fr] Expertise neuropsychologique [fr] Simulation de troubles cognitifs [fr] Evaluation de la simulation [fr] Temps de réponse |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student General public Other |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Depuis de nombreuses années, les recherches neuropsychologiques s’intéressent à un aspect particulier de l’expertise médico-légale, couramment appelé la simulation de troubles cognitifs. Différents tests ont vu le jour afin d’évaluer la collaboration des patients et, par conséquent, la validité de leur performance. Comme l’efficacité de ces outils s’avère limitée, notamment en raison de leur caractère trop transparent, les chercheurs continuent d’explorer l’intérêt de nouvelles alternatives afin d’évaluer le manque d’effort. A cette fin, la mesure du temps de réponse s’est montrée prometteuse. Cette dernière repose sur l’idée que des sujets simulateurs auraient tendance à répondre plus lentement que des sujets honnêtes (Kanser et al., 2019, Patrick et al., 2021).
Ce mémoire s’inscrit dans ce contexte de recherche. L’intérêt s’est porté sur l’ajout de la mesure du temps de réponse à la tâche de dissociation des processus (PDP) de Jacoby (1991).
L’objectif principal de cette association est d’évaluer ce que la PDP, de par sa complexité et la difficulté pour le sujet de savoir ce qui constitue une « mauvaise » performance, pourrait nous apprendre sur la mesure de temps de réponse dans un contexte de simulation.
La question principale se formule comme suit : Peut-on objectiver le ralentissement de la vitesse de réponse associé à la mise en œuvre de ressources cognitives imposées par la tâche chez le sujet simulateur ? Si tel était le cas, quels seraient les enseignements pertinents que nous pourrions en tirer pour le neuropsychologue clinicien ? Et comment pourrait-on appliquer ces apprentissages à un contexte clinique ?
Pour ce faire, nous avons recruté 52 participants. Parmi eux, 40 sujets sont issus de la population générale. Ces derniers sont divisés et répartis aléatoirement en deux groupes égaux : un groupe contrôle et un groupe expérimental. Dans ce groupe expérimental, il est demandé aux différents sujets de simuler des troubles cognitifs sur base d’un scénario préétabli. A cela, s’ajoute un groupe clinique composé de 12 véritables patients traumatisés crâniens présentant un déficit cognitif.
Cette recherche a permis de souligner quelques résultats intéressants. Même si ce n’est pas toujours pour les raisons préalablement envisagées, la PDP a permis de mettre en évidence des particularités de la vitesse de réponse dans un contexte de simulation. Néanmoins, ces résultats ne sont pas directement applicables en clinique en raison de limites de la tâche de la PDP. Cependant, une épreuve s’en inspirant pourrait être construite afin de permettre l’application pratique. De futures recherches pourraient explorer la validité de cette tâche dans un cadre d’évaluation du manque de collaboration.
Cite this master thesis
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