Travail de fin d'études: La cohabitation avec la biodiversité en ville. Le renard comme symbole de la biodiversité peut-il devenir le témoin d'une cohabitation possible entre ville et biodiversité ? Témoin : Région de Bruxelles-Capitale Application à une espèce de canidé : Vulpes vulpes
Maquaire, Camille
Promotor(s) : Gobbe, Emmanuelle
Date of defense : 29-Jun-2023 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/17292
Details
Title : | Travail de fin d'études: La cohabitation avec la biodiversité en ville. Le renard comme symbole de la biodiversité peut-il devenir le témoin d'une cohabitation possible entre ville et biodiversité ? Témoin : Région de Bruxelles-Capitale Application à une espèce de canidé : Vulpes vulpes |
Author : | Maquaire, Camille |
Date of defense : | 29-Jun-2023 |
Advisor(s) : | Gobbe, Emmanuelle |
Committee's member(s) : | Bogaert, Jan
Menzel, Christoph Gotthard Demonty, Axel |
Language : | French |
Number of pages : | 130 |
Keywords : | [fr] Renard [fr] Réseau écologique [fr] Biodiversité en ville [fr] Cohabitation [fr] Région de Bruxelles-Capitale [fr] Ville de Namur |
Discipline(s) : | Life sciences > Environmental sciences & ecology |
Research unit : | Unité de recherche vétérinaire intégrée, Departement de médecine vétérinaire, Université de Namur et Onderzoeksgroep Ethologie en Dierenwelzijn, Faculteit Diergeneeskunde, Universiteit Gent |
Name of the research project : | AWI-BRU (Animal Welfare Initiatives Brussels) |
Target public : | Researchers Professionals of domain |
Complementary URL : | https://environnement.brussels/citoyen/news/awi-bru-animal-welfare-initiatives-brussels-phase-2-commence |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master architecte paysagiste, à finalité spécialisée |
Faculty: | Master thesis of the Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Abstract
[fr] La fragmentation des habitats n’est pas récente, elle a eu lieu au fil des siècles passant du Moyen Âge au XXIème siècle avec des villes qui prennent le dessus, qui s’étalent de plus en plus. Concentrées dans le centre au Moyen Âge, elles sont maintenant 10 x plus étendues, empiétant sur les habitats naturels et en piégeant certains dans le cœur de la ville. La fragmentation est un fléau pour la faune sauvage qui essaye de trouver sa place.
Un phénomène est observé depuis un moment, celui du retour des animaux en ville. Pendant et après le confinement de la crise sanitaire, les animaux ont profité du calme des rues pour faire leur retour et s’approprier les espaces publics et privés. Allant de jardin en jardin, de rue en rue, chevreuils, écureuils, hérissons et renards traversaient les rues en croisant nos regards. À la suite de cette crise, certains ont oublié et d’autres ont été marqués par ces moments avec la faune sauvage.
Le renard a été choisi comme l’espèce cible car il est un symbole de la biodiversité animale au sol. Il utilise les mêmes espaces que l’Homme et essaye de cohabiter tant bien que mal dans les espaces fragmentés qu’il lui reste. La morphologie du renard et son comportement deviennent celui d’un animal sauvage de ville, il devient alors un citoyen urbain.
L’enjeu principal du travail de fin d’études est de voir comment mettre en place l'intégration de la biodiversité en ville pour permettre une cohabitation de manière paisible entre biodiversité animale et l’Homme. La question posée : Le renard comme symbole de la biodiversité peut-il devenir le témoin d’une cohabitation possible entre ville et biodiversité ?
Suite à la sollicitation d'étudiants en Architecture du Paysage pour contribuer à l’étude AWI-BRU, j’ai décidé de leur répondre afin de participer à l’étude. Au sein de l’étude, c’est le statut de protection du renard qui est appuyé pour entrevoir la possibilité d’étendre son statut de protection déjà en application en Région bruxelloise.
À travers 3 hypothèses, le travail a essayé de comprendre à la fois les habitudes du renard, son mode de vie et ses dérangements en étudiant la composition des paysages de la Région bruxelloise, celle-ci étant étudiée comme ville témoin et Namur comme ville testée. Ces deux zones ont été testées à travers une analyse cartographique de différentes données et un calcul de composition des deux zones.
L’architecte paysagiste s’interroge sur ces différents paysages afin d’en comprendre les dynamiques, de synthétiser et mettre en relation différents experts sur le sujet du renard. À travers la participation via un focus group, la composition du paysage a été mise en relation avec les interactions entre participants mais aussi la lecture de la littérature scientifique. Ces deux premières hypothèses sur la composition paysagère et la remise en question d’autres facteurs a permis de statuer sur une troisième hypothèse afin de savoir si le réseau écologique, à travers les corridors écologiques et biologiques, la sensibilisation et la gestion le renard, pourrait être accepté en ville même avec un statut de protection stricte. Pour donner suite à ces données testées, le travail a laissé entrevoir la possibilité d’intégrer le renard en ville grâce à la création de schémas directeurs. Ces solutions d’aménagements sur le travail du réseau écologique, de la stratification des lisières ainsi que la restauration des habitats ne peuvent être que positifs sur l’avenir des animaux sauvages de retour en ville.
Comme le dit la phrase “Amenez-moi là où je suis le bienvenu”, le but de ce travail était de montrer que la chasse n’est pas la solution au problème de la présence du renard et que des solutions d’aménagements peuvent être proposées pour redonner un espace à chacun tout en pouvant provoquer la rencontre. À savoir que l’architecte paysagiste peut être le médiateur entre les différents acteurs du paysage que ce soit entre les communes, les régions mais aussi entre l’Homme et l’animal.
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