Mémoire, y compris stage professionnalisant[BR]- Séminaires méthodologiques intégratifs[BR]- Mémoire : Informer les patients atteints de sclérose en plaques au sein d'un service d'imagerie par résonance magnétique : comparaison d'un support écrit et d'une vidéo immersive.

Abstract

Introduction : Si en Belgique la qualité est en lien avec la rémunération des hôpitaux. Sa mesure dans les institutions de soins est un objectif mondial et national. Ce qui implique la réalisation de démarches dans l’amélioration de la qualité.Par ailleurs, la réalité virtuelle (RV)comme outils de formation, d’information, d’éducation au sein ces institutions est de plus en plus utilisée voir prônée comme un outil améliorant la qualité sous différents aspects. Par conséquent, il semblait opportun d’évaluer l'impact de l'utilisation de la vidéo immersive comme outil d'information sur la qualité de prestation d'un service d'imagerie par résonance magnétique (IRM) comparativement à un support écrit traditionnel lors de la prise en charge d'un patient atteint de sclérose en plaques (SEP). Les patients SEP venant régulièrement en IRM pour leur suivi. Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude randomisée expérimentale comprenant 2 groupes. Un groupe control (GC) informé par brochure et un groupe expérimental (GE) informé par vidéo immersive. 94 personnes ont été inclues : 54 dans le GC et 40 dans le GE. Chaque groupe a reçu le même traitement si ce n’est l’intervention. Les variables dépendantes étaient la satisfaction, l’anxiété, l’efficacité, la sécurité et l’accessibilité réparties entre indicateurs de résultats et de processus. Elles ont été récoltées au moyen de questionnaires papiers envoyés au domicile ainsi que le jour de l’examen et d’une fiche remplie par le technologue IRM. Résultats : Les analyses des indicateurs de résultats pour la satisfaction et l’efficacité n’ont mis en évidence aucune différence. Il en va de même pour les différents indicateurs de processus. Une exception est l’utilisation du média qui était moindre à domicile. Il semblerait que la longueur de la vidéo et la complexité de la procédure à domicile pour le GE soient les raisons principales. Conclusion : A ce stade, l’utilisation de la vidéo immersive comme outil d’information n’avance aucun intérêt supplémentaire dans le cadre la qualité de prise en charge des patients atteint de SEP venant en IRM comparativement à une brochure. Bien entendu au vu de cette étude, ces résultats ne peuvent être généralisables et d’autres approches sont à envisager avant de refermer définitivement ce chapitre de la RV et la qualité.