Chlordécone : le poison persistant d'un paradis sur terre. Une investigation menée sur le territoire de la Guadeloupe
Dessi, Julia
Promoteur(s) : Vanesse, Marc
Date de soutenance : 19-jui-2023/24-jui-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/17558
Détails
Titre : | Chlordécone : le poison persistant d'un paradis sur terre. Une investigation menée sur le territoire de la Guadeloupe |
Titre traduit : | [en] Chlordecone: the poison of a paradise on earth. An investigation based on the territory of Guadeloupe |
Auteur : | Dessi, Julia |
Date de soutenance : | 19-jui-2023/24-jui-2023 |
Promoteur(s) : | Vanesse, Marc |
Membre(s) du jury : | Hamers, Jérémy
Severin, Patrick |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 78 |
Mots-clés : | [fr] Chlordécone, Guadeloupe, Investigation, Pesticide, Scandale |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Communication & médias |
Commentaire : | Le présent mémoire est basé sur la création d'un dossier de six articles en ligne. |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en journalisme, à finalité spécialisée en investigation multimédia |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Philosophie et Lettres |
Résumé
[fr] Depuis 1973, le charançon du bananier fait des ravages dans les cultures antillaises. Ce petit insecte nuisible ronge l’intérieur des troncs des bananiers. Dans les années 1950, aux États-Unis, des chercheurs mettent au point une nouvelle molécule surpuissante, le chlordécone. De ses dérivés, ils créeront un pesticide capable d’éradiquer ce type d'insectes qui obsède les agriculteurs antillais inquiets de voir leurs cultures infestées. Sous l’impulsion du gouvernement français qui le recommande jusqu’en 1993, les habitants et les ouvriers bananiers utiliseront à de nombreuses reprises la substance, pourtant déjà annoncée dangereuse. Interdite depuis 1975 aux États-Unis pour sa haute toxicité, elle subsiste aujourd'hui dans les sols, les rivières et les cultures antillaises. Il faudra plusieurs siècles avant qu’elle disparaisse, laissant derrière elle des familles malades et endeuillées.
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