Facteurs de stress dans le cursus de médecine vétérinaire, impact et pistes de solutions : étude du cursus vétérinaire belge francophone
Roesch, Chloé
Promoteur(s) : Delguste, Catherine
Date de soutenance : 29-jui-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/17614
Détails
Titre : | Facteurs de stress dans le cursus de médecine vétérinaire, impact et pistes de solutions : étude du cursus vétérinaire belge francophone |
Titre traduit : | [en] Stress factors in the veterinary medicine curriculum, impact, and possible solutions: a study of the French-speaking Belgian veterinary curriculum |
Auteur : | Roesch, Chloé |
Date de soutenance : | 29-jui-2023 |
Promoteur(s) : | Delguste, Catherine |
Membre(s) du jury : | Desmecht, Daniel
Cassart, Dominique Garigliany, Mutien-Marie Antoine, Nadine Toppets, Vinciane |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Les études de médecine vétérinaire engendrent un fort taux de stress chez les étudiants. Le stress est issu d’un déséquilibre dans la relation individu-environnement et entraine des modifications comportementales, physiques et émotionnelles. Les facteurs de stress en médecine vétérinaire sont d’origine académique et non académique. Les premiers comprennent entre autres une charge de travail importante, la gestion du temps, la compétitivité et l’attente de performance ou encore la peur de l’avenir. Les facteurs de stress non académique concernent les problèmes relationnels divers, les problèmes de santé physique ou mentale, financiers ou encore un déséquilibre entre vie privée et vie professionnelle. Pour faire face au stress, l’individu met en place des stratégies d’ajustement. Leur but est de minimiser, voire de supprimer, la situation stressante ou l’impact de celle-ci à l’échelle de l’individu. Des améliorations peuvent aussi être envisagées à l’échelle des facultés afin de limiter le stress et ses effets. La mise en place de mentorat, de services d’aide aux étudiants plus impliqués et avec la présence d’un psychologue, ou encore de workshop sur la gestion du stress sont proposés dans divers articles. Un questionnaire évaluant le cursus belge francophone, comprenant les universités de Liège, Namur, Louvain et Bruxelles, a été réalisé sur la cohorte d’étudiant diplômé en 2021 à Liège. Il met en évidence une dégradation de la vie sociale et de la santé physique et psychologique au cours du master. Les facteurs de stress majeurs impliqués sont la charge de travail, le manque de reconnaissance, l’organisation, les relations avec les supérieurs ou encore les inquiétudes liées à l’avenir. Ces dernières sont majorées par un manque de pratique dans la formation. Les étudiants mettent en avant des pistes de solutions comprenant par exemple du contrôle continu, l’augmentation de la pratique, une réorganisation des cours ou encore une meilleure communication. Le cursus vétérinaire présente donc de nombreux facteurs de stress dont certains peuvent être minimisés afin de favoriser un meilleur apprentissage, une bonne qualité de vie lors des études et une entrée plus sereine dans la vie active.
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