Diagnostic par imagerie des pathologies dentaires du lapin : revue de la littérature et pratique actuelle
Drumel, Océane
Promoteur(s) : Etienne, Anne-Laure
Date de soutenance : 29-jui-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/17619
Détails
Titre : | Diagnostic par imagerie des pathologies dentaires du lapin : revue de la littérature et pratique actuelle |
Auteur : | Drumel, Océane |
Date de soutenance : | 29-jui-2023 |
Promoteur(s) : | Etienne, Anne-Laure |
Membre(s) du jury : | Hamaide, Annick
Deleuze, Stefan |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] OBJECTIF DU TRAVAIL
L’objectif de ce travail est dans une première partie bibliographique de présenter la physiologie dentaire du lapin ainsi que les moyens de diagnostiquer par l’imagerie les pathologies affectant ces structures. La seconde partie est une analyse de la pratique sur le terrain des vétérinaires dans le diagnostic des pathologies dentaires du lapin grâce à un questionnaire.
RÉSUMÉ
Les lapins ont la particularité d’avoir une dentition hypsodonte, donc à croissance continue. Celle-ci doit être régulée par une usure appropriée. Les dents sont composées d’une couronne clinique, observable dans la cavité orale du lapin et d’une couronne de réserve qui est invisible lors d’un examen général. Cependant, les lapins sont susceptibles de présenter une croissance exagérée des dents au niveau de la couronne clinique à l’origine de malocclusion, des abcès faciaux ainsi que des maladies parodontales.
Pour diagnostiquer une pathologie dentaire chez eux, l’examen buccal est limité à cause de la petite taille de la cavité orale. L’existence des couronnes de réserve limitent également le diagnostic par l’examen de la bouche. Une investigation par imagerie des pathologies dentaires reste incontournable. Dans le cadre de ce travail, la radiographie, le CT-scanner et le Cone Beam Computed Tomography sont discutés. Il apparait dans la littérature que la radiographie et le scanner sont les deux modalités les plus utilisées pour des raisons de disponibilité, de facilité d’utilisation et d’images du tissu osseux.
Lors de l’analyse des réponses des vétérinaires praticiens au questionnaire, ces derniers semblent utiliser davantage les modalités recommandées dans la littérature. De plus, leurs réponses révèlent qu’ils appliquent, dans la majorité, une réflexion au cas par cas quant au choix de cet examen complémentaire d’imagerie. La majorité des répondants estiment savoir interpréter les images obtenues pour diagnostiquer les pathologies dentaires du lapin.
[en] OBJECTIVE OF THE WORK
The objective of this work is, in the first part, to present the dental physiology of the rabbit as well as the means of diagnosing the pathologies affecting these structures by imaging. The second part is an analysis of veterinarians' field practice in the diagnosis of rabbit dental pathologies using a questionnaire.
SUMMARY
Rabbits have the particularity of having a hypsodont dentition, which means continuous growth. This must be regulated by appropriate wear. The teeth are composed of a clinical crown, which can be seen in the rabbit's oral cavity, and a reserve crown which is invisible on general examination. However, rabbits are susceptible to exaggerated tooth growth in the clinical crown causing malocclusion, facial abscesses and periodontal disease.
To diagnose dental pathology in them, oral examination is limited because of the small size of the oral cavity. The existence of reserve crowns also limits diagnosis by oral examination. An imaging investigation of dental pathologies remains unavoidable. In this work, radiography, CT-scanner and Cone Beam Computed Tomography are discussed. It appears from the literature that radiography and CT are the two most commonly used modalities for reasons of availability, ease of use and bone tissue imaging.
When analysing the veterinary practitioners' responses to the questionnaire, they appear to make greater use of the modalities recommended in the literature. In addition, their responses reveal that the majority of veterinary practitioners apply a case-by-case approach to the choice of this additional imaging test. The majority of respondents felt that they knew how to interpret the images obtained to diagnose dental pathologies in rabbits.
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