Réduction des résidus d'antibiotiques dans les denrées alimentaires post-abattage par l'utilisation de l'aromathérapie comme alternative thérapeutique dans le cas des mammites chez les vaches

Abstract

OBJECTIF DU TRAVAIL L’objectif de ce travail est d’évaluer l’utilisation des huiles essentielles comme alternative thérapeutique lors de mammites chez la vache afin de réduire les résidus d’antibiotiques contenus dans les denrées alimentaires. RESUME L’une des plus grandes problématiques du 21ième siècle est l’antibiorésistance. Les antibiotiques représentent un pourcentage important des médicaments utilisés en médecine. Leur utilisation in vivo est soumise à une législation bien précise ; chaque principe actif a sa LMR et son temps d’attente afin d’être dans les normes de résidus autorisés par la législation. Des méthodes de détection dans les denrées alimentaires ont été mises en place, notamment des tests de dépistage ainsi que des tests de confirmation. Cependant, ces résidus peuvent se retrouver dans l’organisme de l’Homme qui consomme ces denrées alimentaires ou qui est en contact régulier avec les troupeaux traités par des antibiotiques. La résistance aux antibiotiques se développe petit à petit et le concept de « One Health » entre en jeu : l’environnement, les animaux et l’Humain sont intimement liés. Ralentir cette propagation de résistance est donc une urgence ; certaines solutions se situent dans la prévention et d’autres dans les médecines alternatives, comme l’aromathérapie. Les mammites sont une des premières maladies touchant les vaches qui nécessitent des antibiotiques. Certaines études se sont penchées sur la pertinence des huiles essentielles dans le but de remplacer ou suppléer ces antibactériens. Les résultats sont prometteurs mais il ne faut pas oublier que ces huiles sont instables et d’autres recherches expérimentales, notamment in vivo, sont utiles afin que les résultats soient pertinents, répétables sur le long terme et non néfastes sur la santé.