Feedback

Faculté de Médecine Vétérinaire
Faculté de Médecine Vétérinaire
Mémoire
VIEW 99 | DOWNLOAD 6

Le bien-être des poules pondeuses en poulailler mobile

Télécharger
Gérard, Aurélien ULiège
Promoteur(s) : Cabaraux, Jean-Fran�ois ULiège
Date de soutenance : 29-jui-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/17800
Détails
Titre : Le bien-être des poules pondeuses en poulailler mobile
Titre traduit : [en] The welfare of laying hens in mobile poultry
Auteur : Gérard, Aurélien ULiège
Date de soutenance  : 29-jui-2023
Promoteur(s) : Cabaraux, Jean-Fran�ois ULiège
Membre(s) du jury : Hornick, Jean-Luc ULiège
Diez, Marianne ULiège
Vandenheede, Marc ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 43
Mots-clés : [fr] bien-être
[fr] poule
[fr] pondeuse
[fr] poulailler mobile
[fr] Wallonie
Discipline(s) : Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale
Public cible : Professionnels du domaine
Etudiants
Grand public
Autre
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en médecine vétérinaire
Faculté : Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire

Résumé

[fr] L’élevage de poules pondeuses en poulaillers mobiles est une méthode récente qui répond à une demande sociétale de respect du bien-être animal et de l’amélioration de la qualité alimentaire. Le bien-être animal d’une poule pondeuse dépend de l’expression libre de ses comportements naturels ainsi que de l’absence de stress, de blessures ou de maladies.

L’élevage en poulaillers mobiles est soumis à la réglementation européenne (UE) 2018/848 concernant l’agriculture biologique. Le poulailler doit ainsi être un bâtiment de 36 m2 au sol maximum et limité en densité à 6 poules/m2. Les poules doivent avoir accès à un parcours herbeux d’une surface minimale de 4 m2/poule. Ce bâtiment doit être déplacé tous les 10 jours minimum.

Une étude, réalisée en 2021 en Allemagne par Pfeifer et ses collaborateurs, a évalué l’état de santé des poules pondeuses élevées en poulailler mobile. Il en résulte que plus de 90% des poules ne présentent aucune anomalie ou blessure.

L’alimentation est primordiale dans la prévention du picage des plumes et/ou du cannibalisme, ainsi un apport insuffisant en méthionine ou en lysine va engendrer des comportements parasites signes de perturbation du bien-être animal.
Différentes études révèlent que même si les poules pondeuses n’ont pas accès à une alimentation farineuse équilibrée en acides aminés, elles arriveront à compenser les déficits grâce à l’apport fourni par les fourrages présents sur leurs parcours. Une variété de plantes appétentes et à haute valeur nutritionnelle est donc recommandée sur le parcours.

L’enrichissement de l’environnement du parcours permet de protéger les volailles contre les prédateurs en installant des arbres, haies ou arbustes qui peuvent servir de refuge.
Une étude a montré l’impact positif de la faible taille des bandes des poules, élevées en poulaillers mobiles, sur l’occupation du parcours et la diminution du picage et donc sur l’amélioration du bien-être. La plantation d’espèces fourragères appétentes pousse les poules à découvrir le parcours. Des abris, tôles ou bain de poussières participent également au bien-être des poules et à leur santé.

Une étude de 2017 montre que les œufs des parasites gastro-intestinaux périssent pour 90 % d’entre eux après 23 à 38 semaines en terre. Des plantes aux vertus antiparasitaires existent et peuvent être choisies, en combinaison avec une bonne rotation de pâtures, pour limiter la pression d’infection parasitaire.
A la suite de la grippe aviaire, des restrictions ont été imposées par l’AFSCA et ont conduit les éleveurs à limiter partiellement l’accès extérieur aux poules.

En Wallonie, les éleveurs ont en majorité choisi d’utiliser des poulaillers mobiles de la marque Hühnermobil® et de nourrir avec un aliment équilibré complet de chez SCAR. La grande majorité d’entre eux ne traite jamais avec un antiparasitaire et n’en ressente pas d’impact négatif. Leur méthode d’élevage conduit à un taux faible de pertes du aux prédateurs et à peu de picage. Des aménagements pourraient être faits pour optimiser le bien-être animal, bien que celui-ci soit déjà grandement respecté.


Fichier(s)

Document(s)

File
Access GERARD_Aurélien_TFE_FMV_juin2023_provisoire.pdf
Description:
Taille: 147.78 kB
Format: Adobe PDF
File
Access GERARD_Aurélien_TFE_FMV_juin2023_définitif.pdf
Description:
Taille: 2.63 MB
Format: Adobe PDF

Auteur

  • Gérard, Aurélien ULiège Université de Liège > Master méd. vété.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Hornick, Jean-Luc ULiège Université de Liège - ULiège > Dpt. de gestion vétérinaire des Ressources Animales (DRA) > Nutrition animale en milieu tropical
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Diez, Marianne ULiège Université de Liège - ULiège > Dpt. de gestion vétérinaire des Ressources Animales (DRA) > Nutrition des animaux de compagnie
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Vandenheede, Marc ULiège Université de Liège - ULiège > Dpt. de gestion vétérinaire des Ressources Animales (DRA) > Ethologie vétérinaire et bien-être des animaux
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Nombre total de vues 99
  • Nombre total de téléchargements 6










Tous les documents disponibles sur MatheO sont protégés par le droit d'auteur et soumis aux règles habituelles de bon usage.
L'Université de Liège ne garantit pas la qualité scientifique de ces travaux d'étudiants ni l'exactitude de l'ensemble des informations qu'ils contiennent.