État des connaissances sur l'intoxication aux glands chez les bovins
Knubben, Loïc
Promoteur(s) : Guyot, Hugues
Date de soutenance : 29-jui-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/17816
Détails
Titre : | État des connaissances sur l'intoxication aux glands chez les bovins |
Titre traduit : | [en] State of knowledge on acorn poisoning in cattle |
Auteur : | Knubben, Loïc |
Date de soutenance : | 29-jui-2023 |
Promoteur(s) : | Guyot, Hugues |
Membre(s) du jury : | Laitat, Martine
Marlier, Didier |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] L’intoxication aux glands chez les bovins est une maladie qui survient plus ou moins fréquemment en fonction des saisons, du climat, du stade de maturation du gland ou encore des individus. Elle est due à l’ingestion de glands de différentes espèces de chêne dans le courant de l’automne et s’exprime dans les cas les plus graves par une insuffisance rénale et des signes digestifs. Elle évolue le plus souvent vers une issue fatale. Les toxines responsables sont les tanins. Les signes cliniques observés sont une anorexie, une atonie ruminale, une constipation évoluant parfois en diarrhée hémorragique, de l’anurie, de la polyurie/polydipsie, de l’ascite, des œdèmes ou de l’hématurie. Le diagnostic clinique se pose via l’anamnèse, la présence de signes cliniques rénaux ou digestifs ou encore l’observation de glands dans le rumen à la suite d’une ruménotomie. Aux analyses sanguines, les concentrations sériques d’urée et de créatinine lors d’atteinte rénale sont augmentées. L’issue étant le plus souvent fatale, la nécropsie révèlera des atteintes du système digestif (en cas de glands retrouvés dans le rumen, congestion, ulcération ou perforation de la muqueuse digestive, œdèmes, ascite) et rénales (augmentation de taille des reins et modification de leur consistance, œdèmes périrénaux, pétéchies). L’histopathologie rénale permet de confirmer les diagnostics clinique et nécropsique. Le pronostic est réservé et une rechute dans les semaines suivant un retour à une fonction rénale correcte n’est pas à exclure. Le traitement, quant à lui, repose sur un soutien symptomatique en raison de l’absence d’une médication spécifique.
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