Managment et traitements de la pododermatite proliférative chronique équine
Wauty, Tamara
Promoteur(s) : Gabriel, Annick
Date de soutenance : 29-jui-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/17949
Détails
Titre : | Managment et traitements de la pododermatite proliférative chronique équine |
Titre traduit : | [en] Managment and treatments of chronic proliferative pododermatitis in horses |
Auteur : | Wauty, Tamara |
Date de soutenance : | 29-jui-2023 |
Promoteur(s) : | Gabriel, Annick |
Membre(s) du jury : | Dubois, Axel
Grobet, Luc Dourcy, Mickael Vandenput, Sandrina Jauniaux, Thierry |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La pododermatite proliférative chronique (pododermatitis chronica verrucosa sive migrans) également appelée maladie du « crapaud » est une maladie du pied du cheval. Celle-ci est encore sous-diagnostiquée de nos jours tant par la profession vétérinaire que par les maréchaux-ferrants. Généralement, elle affecte en premier lieu la corne de la fourchette mais a la capacité de s’étendre aux autres parties de la boite cornée, comme le talon et/ou la sole. Cette pathologie est une conséquence d’un processus de kératinisation altéré, où les kératinocytes anormaux, aussi appelés « Koïlocytes », entraînent une hypertrophie tissulaire. Le diagnostic est principalement basé sur l’aspect macroscopique, ce qui engendre des sous-diagnostiques à un stade précoce dû à son aspect de fourchette pourrie On peut observer une masse, molle, filamenteuse ainsi qu’un exsudat caséeux. De plus, une odeur très caractéristique émane du pied. Les étiologies précises de la maladie ne sont pas encore connues. Plusieurs causes sont évoquées et décrites dans la littérature, il en ressort que l’origine de cette pathologie est multifdactorielle. Les traitements s’appuient principalement sur l’expérience, l’observation et n’ont pas été tous étudier scientifiquement. Les approches les plus couramment utilisées comprennent le débridement chirurgical des tissus, une bonne gestion post-chirurgicale et également un traitement médical tel que des antibiotiques. Le pronostic dépend du stade de diagnostic de la maladie, de la mise en place d’un management correct et/ou des traitements éventuels. Généralement, le pronostic reste réservé et des récidives sont fréquentes.
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