La vitamine D : une hormone essentielle à la santé squelettique et extra-squelettique chez les carnivores domestiques

Abstract

Chez l’homme, la vitamine D a largement été décrite pour ses diverses fonctions biologiques et son importance dans la santé squelettique et extra-squelettique. Cependant, les connaissances actuelles concernant le métabolisme de la vitamine D chez les animaux de compagnie sont très limitées et reposent essentiellement sur le métabolisme humain, alors que des différences inter-espèces existent très probablement. Toutefois, la situation semble évoluer et l’intérêt porté à la vitamine D en médecine des animaux de compagnie ne cesse de croître depuis la publication de diverses études qui ont démontré des perturbations de son métabolisme associées à des troubles de la santé chez le chien. Cependant, les difficultés rencontrées lors du dosage des différents métabolites et l’absence de consensus sur le statut optimal en vitamine D dans les espèces canine et féline, rendent les analyses et les interprétations beaucoup plus complexes. L’élaboration d’intervalles de référence et l’utilisation de techniques de dosages spécifiques et standardisées sont nécessaires pour déterminer précisément le statut de l’animal. En outre, des études supplémentaires sont également requises, d’une part pour obtenir une meilleure perception des différents rôles de cette vitamine dans la pathogenèse de certaines maladies et d’autre part, pour mieux comprendre son impact sur la santé des animaux de compagnie.