Le traitement de l'hyperthyroïdie féline par iode radioactif est-il envisageable à la Clinique Vétérinaire Universitaire ? Revue de la littérature et étude rétrospective des candidats potentiels vus au cours des 5 dernières années.
Penninckx, Chloé
Promoteur(s) : Roels, Elodie
Date de soutenance : 29-jui-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/17973
Détails
Titre : | Le traitement de l'hyperthyroïdie féline par iode radioactif est-il envisageable à la Clinique Vétérinaire Universitaire ? Revue de la littérature et étude rétrospective des candidats potentiels vus au cours des 5 dernières années. |
Auteur : | Penninckx, Chloé |
Date de soutenance : | 29-jui-2023 |
Promoteur(s) : | Roels, Elodie |
Membre(s) du jury : | Bolen, G�raldine
Billen, Fr�d�ric Clercx, C�cile |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] L’hyperthyroïdie féline est une maladie fréquemment rencontrée chez les chats gériatriques. La littérature décrit le traitement par iode radioactif comme le traitement de choix. Cependant, la majorité des chats présentés à la CVU sont traités médicalement avec le méthimazole. Ce traitement médical n’est pas curatif et ne permet que peu souvent de stabiliser la maladie sans ajustements de la dose qui nécessite plusieurs contrôles sanguins de la thyroxine totale.
Sur 54 chats hyperthyroïdiens présentés à la CVU au cours des 5 dernières années, l’étude rétrospective a permis d’identifier 28 candidats potentiels au traitement par iode radioactif. Cependant, ce traitement ne semble avoir été proposé que chez 6 de ces 28 candidats, soit dans 21% des cas.
La mise en place du traitement par iode radioactif à la CVU pourrait être envisagée mais elle est fortement réglementée. Un espace doit être dédié aux chats traités afin de réduire le risque d’exposition au rayonnement radioactif. De plus, les vétérinaires doivent suivre une formation continue en radioprotection en vue d’être habilités à administrer le traitement. Une demande d’autorisation doit être introduite auprès de l’Agence fédérale de Contrôle nucléaire.
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