Contribution à un itinéraire technique pour l'amélioration de la résistance de betteraves sucrières face au virus de la jaunisse modérée (BMYV) avec une rhizobactérie et un champignon entomopathogène

Abstract

Les betteraves sucrières sont sujettes à la maladie du jaunissement qui est provoquée par différents virus dont le BMYV, ce dernier est principalement transmis par le puceron Myzus persicae (Suzer) qui constitue donc une grande menace pour les productions en causant des pertes significatives de rendements. Les néonicotinoïdes ont longtemps été le principal moyen de lutte contre cette maladie en agissant sur son vecteur, c’est-à-dire le puceron. Cependant, suite à la découverte de l’impact de ces substances sur les pollinisateurs, elles ont été interdites par la Commission Européenne. Cela a conduit à étudier d’autres possibilités de lutte prenant en compte les interactions plante-virus-vecteur qui rappellent les approches utilisées pour étudier les écosystèmes. Parmi ces possibilités, l’existence de champignons endophytes entomopathogènes et de rhizobactéries favorisant la croissance des plantes (PGPR) est un vrai potentiel en tant que stratégie alternative de biocontrôle. Dans ce document, l’effet du champignon Metarhizium brunneum (souche USDA 4556) et de la rhizobactérie Bacillus velezensis (souche GA1) a été étudié en tant qu’endophytes de Beta vulgaris L. sur différents paramètres de l’interaction plante-virus-vecteur. Au terme de ce travail, suite à la présence de M. brunneum, une réduction significative de la transmission virale a été observée ainsi qu’une action répulsive des plantes pour les pucerons.