Mémoire de fin d'études : "Spatialisation des manifestations et résistances féministes. Réappropriation de l'espace public par les collectifs de collages liégeois."
Rossion, Eloïse
Promotor(s) : Le Coguiec, Eric ; Gloesener, Justine
Date of defense : 30-Aug-2023/6-Sep-2023 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/18076
Details
Title : | Mémoire de fin d'études : "Spatialisation des manifestations et résistances féministes. Réappropriation de l'espace public par les collectifs de collages liégeois." |
Translated title : | [en] Spatialization of feminist protests and resistances. Reappropriation of public space by Liège collage collectives |
Author : | Rossion, Eloïse |
Date of defense : | 30-Aug-2023/6-Sep-2023 |
Advisor(s) : | Le Coguiec, Eric
Gloesener, Justine |
Committee's member(s) : | Dawance, Sophie
Bodart, Céline |
Language : | French |
Number of pages : | 168 |
Keywords : | [fr] feminism [fr] public space [fr] appropriation [fr] collage |
Discipline(s) : | Engineering, computing & technology > Architecture |
Target public : | General public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme |
Faculty: | Master thesis of the Faculté d'Architecture |
Abstract
[fr] Depuis le début de son existence, la ville est le lieu privilégié d’expression des mouvements sociaux et politiques ; à travers l’Histoire, les différentes luttes ont utilisé cet espace, ce champ des possibles, pour véhiculer leurs revendications. La contestation féministe n’est pas en reste et se réinvente, depuis quelques années, à travers une nouvelle forme de militantisme : la pratique des collages. Ces slogans percutants, affichés en grandes lettres noires peintes sur des feuilles au format A4, fleurissent sur les murs des grandes métropoles européennes. Placardés par des collectifs féministes, les collages marquent une façon nouvelle pour les femmes et les minorités de genre de se réapproprier, ou plutôt de s’approprier, l’espace public urbain – devenu à la fois espace de lutte et espace de vie. À travers cette pratique illégale et provocante, le mouvement cherche à mettre un terme à la division binaire et genrée présente dans l’espace public. Si le phénomène des collages fait l’objet de nombreuses études pluridisciplinaires, la perspective architecturale brille par son absence.
Pour combler cette lacune, le présent mémoire tâche d’analyser, sous le prisme urbanistique, le recours à la pratique des collages comme moyen de militantisme et d’appropriation de l’espace public urbain par des militant·e·s féministes. Il s’agit, plus spécifiquement, d’explorer les dynamiques socio-spatiales qui se dégagent lors d’une session de collage, en déclinant l’analyse à différentes échelles : l’échelle de la ville, l’échelle de la session et l’échelle du mur. Sur la base d’un ensemble de connaissances tirées de la littérature académique et militante, de l’étude cartographique de la répartition des collages dans la ville de Liège, des échanges avec les acteurs.rices sur le terrain, de mon expérience personnelle et de contenus recueillis auprès du public liégeois, je fais dialoguer les dimensions scientifiques, militantes et personnelles du phénomène des collages féministes. Une recherche au carrefour de l’architecture, de l’urbanisme et du féminisme.
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