Mémoire de fin d'études : "Étude de la restauration des anciens magasins Waucquez et de leur reconversion en centre belge de la Bande Dessinée à Bruxelles".
Mathienne, Astrid
Promoteur(s) : Cohen, Maurizio
Date de soutenance : 30-aoû-2023/6-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18082
Détails
Titre : | Mémoire de fin d'études : "Étude de la restauration des anciens magasins Waucquez et de leur reconversion en centre belge de la Bande Dessinée à Bruxelles". |
Auteur : | Mathienne, Astrid |
Date de soutenance : | 30-aoû-2023/6-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Cohen, Maurizio |
Membre(s) du jury : | Bribosia, Patrick
Van Assche, Pierre |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 149 |
Mots-clés : | [fr] Art Nouveau, Victor Horta |
Discipline(s) : | Ingénierie, informatique & technologie > Architecture |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme |
Faculté : | Mémoires de la Faculté d'Architecture |
Résumé
[fr] A la période actuelle, de plus en plus de bâtiments nécessitent d’être restaurés ou même reconvertis, y compris pour des biens patrimoniaux. Il est donc important de se questionner sur les valeurs d’authenticité qu’il est primordial de préserver. Cette étude porte donc sur le cas de la restauration des anciens magasins Waucquez construits par Victor Horta et de leur reconversion en Centre Belge de la Bande Dessinée.
Le bâtiment a été construit au début du XXème siècle, en 1906, à une période à laquelle la Belgique jouit d’une grande prospérité grâce aux revenus provenant de sa colonie. Le monde est également en pleine révolution industrielle et des changements sont en cours dans le domaine de la construction et de l’architecture, avec l’arrivée de l’Art Nouveau, ses structures métalliques et ses grandes verrières. A Bruxelles, Victor Horta s’est particulièrement distingué grâce à son art total.
Lorsqu’il a réalisé les magasins pour le marchand de tissus Charles Waucquez, l’Art Nouveau s’essoufflait déjà. Il a donc réalisé cette œuvre dans une association d’Art Nouveau et de néo-classicisme. Le commerce est resté en activité une soixantaine d’années avant de fermer ses portes et d’être laissé à l’abandon. Lorsque le Centre Belge de la Bande Dessinée a été fondé, le choix s’est tourné de l’implanter dans cette œuvre grandement endommagée.
Une restauration a, dès lors, été lancée afin de remettre l’édifice en état et de l’adapter afin qu’il puisse accueillir le C.B.B.D. Une étude est donc réalisée sur les interventions qui ont été effectuées ainsi que sur leur pertinence quant à l’attention portée aux valeurs patrimoniales du bien. La réflexion se pousse également au-delà de la restauration de 1989 avec le relevé des pathologies qu’a le bâtiment, plus de trente ans après sa réfection, afin d’envisager une nouvelle intervention.
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