Sarcomusation : étude de la décomposition post-mortem de restes humains par des insectes nécrophages
Dujardin, Florent
Promoteur(s) : Caparros Megido, Rudy
Date de soutenance : 23-aoû-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18102
Détails
Titre : | Sarcomusation : étude de la décomposition post-mortem de restes humains par des insectes nécrophages |
Auteur : | Dujardin, Florent |
Date de soutenance : | 23-aoû-2023 |
Promoteur(s) : | Caparros Megido, Rudy |
Membre(s) du jury : | Monty, Arnaud
Francis, Frédéric Schroyen, Martine Joaquim-Justo, Célia Wavreille, José |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 51 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] Ce travail consistait à étudier la décomposition post-mortem de restes humains par des insectes nécrophages ainsi que l’impact de xénobiotiques sur le développement larvaire de la mouche soldat noire (Hermetia ilucens L.). Cette étude a pour but de tester la faisabilité d’une nouvelle méthode de rite funéraire appelée « sarcomusation ». Pour mener ce travail, des carcasses de porc (Sus scrofa scrofa L., 1758) été utilisé pour simuler un corps humain.
Pour répondre à ces questions, trois modalités différentes de décomposition ont été testées sur des carcasses de cochon de 40 kg. La première correspond à une ouverture de 30% de la poitrine, la seconde une ouverture totale de la poitrine et la troisième, une ouverture totale de la poitrine et la mise en place d’un système de récupération des fluides cadavériques. Deux de ces trois modalités ont pu permettre une décomposition quasiment intégrale en 15 jours d’une carcasse entière de porc. La comparaison entre ces deux modalités a montré une réduction significative de la durée du stade de gonflement lorsque les fluides cadavériques sont prélevés de la boîte de décomposition. Aucune différence significative n’a été observée lors de la comparaison de la masse de matière organique restante après la décomposition.
Concernant l’impact de xénobiotiques, les tests ont été réalisés sur un substrat composé à 30 g de viande de porc hachée, de 12 ml d’eau distillée et de 8 g de son de blé. Ces tests n’ont pas montré de différence significative entre les différents opioïdes étudiés.
Cette étude ouvre un grand nombre de perspectives dans le champ de la recherche sur la décomposition de restes humains ou animaux par des larves de mouche soldat noire.
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