Mémoire de fin d'études : "Le bâti ancien Liégeois d'avant-guerre, quel potentiel de densification à investir ? Comment profiter de la vague de rénovation énergétique du bâti ancien d'avant-guerre existant à Liège afin d'étudier son potentiel de densification par extension verticale ?"

Abstract

Les enjeux principaux de la recherche portent sur la création de logements dans la ville de Liège pour 2030 à raison de 15 à 20 000 unités, et sur la rénovation énergétique du bâti ancien résidentiel liégeois afin d’atteindre un niveau de performance énergétique moyen A ou A+. De nos jours, l’étalement urbain a mené à une saturation des sols de nos villes et continue en grignotant les terres restantes. Les nouvelles constructions ne peuvent accentuer cet étalement. Des directives européennes ont élaboré des lois afin d’arriver aux différents objectifs mis en place dans le but d’augmenter le taux de rénovation du parc bâti wallon, de minimiser l’impact environnemental du domaine de la construction, de lutter contre le réchauffement climatique. Cette recherche propose une solution qui mène les villes à se développer par la hauteur, par la rehausse du bâti existant. En effet, il s’agit de profiter de la rénovation énergétique du bâti existant pour proposer la rehausse de celui-ci afin de préserver l’espace foncier restant. Cette pratique est mise en avant dans le but de satisfaire la demande de densification de la ville de Liège, mais aussi de répondre aux enjeux écologiques et environnementaux contemporains. Cette densification porte d’une part, sur la création de logements et d’autre part, sur la préservation et la création d’espaces publics tout en garantissant une mixité de fonctions. Ces pratiques visent à favoriser le confort des logements mais aussi, de rendre confortable la vie dans la Cité Ardente. Les extensions sur les maisons bourgeoises dans la Cité Ardente sont une occasion de redessiner la ville par la hauteur… une « confrontation » du passé, les maisons bourgeoises, au présent et à son avenir, les extensions verticales. Cela permettrait une valorisation, une redynamisation des lignes de force et des fonctions. Mais avant tout, cela permettrait de rendre à l’architecture une nouvelle qualité et forme d’écriture écologique, aérienne et consciente des objectifs. Un des grands objectifs de ce travail de fin d’études est de savoir si la création des 15 000 logements et plus, à Liège, peut se faire via les extensions verticales sur les maisons bourgeoises d’avant-guerre lors de leur rénovation énergétique. La maison bourgeoise liégeoise est une typologie de bâti résidentiel omniprésente. Certaines de ces constructions accueillent une seule ou plusieurs famille(s), des étudiants, des bureaux, … Parfois trop peu performante sur le plan énergétique, elle se place en priorité en termes de rénovation énergétique. L’objectif est d’accroître le confort, l’isolation thermique et acoustique, de valoriser ce bâti typique.