Etude de la variation fonctionnelle intraspécifique d'espèces herbacées rudérales indigènes le long d'un gradient urbain-rural
Leclef, Nina
Promoteur(s) : Monty, Arnaud
Date de soutenance : 22-aoû-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18213
Détails
Titre : | Etude de la variation fonctionnelle intraspécifique d'espèces herbacées rudérales indigènes le long d'un gradient urbain-rural |
Titre traduit : | [en] Study of the intraspecific functional variation of native ruderal herbaceous species along an urban-rural gradient |
Auteur : | Leclef, Nina |
Date de soutenance : | 22-aoû-2023 |
Promoteur(s) : | Monty, Arnaud |
Membre(s) du jury : | Mahy, Grégory
Brostaux, Yves Dufrêne, Marc Fayolle, Adeline Monty, Arnaud |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 80 |
Mots-clés : | [fr] Urbanisation [fr] Traits fonctionnels [fr] Espèces rudérales |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Biologie végétale (sciences végétales, sylviculture, mycologie...) |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] L’urbanisation actuelle modifie les caractéristiques biotiques et abiotiques de nombreux milieux. Ces
changements ont un effet non négligeable sur la flore et peuvent, dans une certaine mesure, être comparés
à ceux amenés par le changement climatique. La compréhension de l’effet des conditions
environnementales urbaines sur les espèces indigènes semble donc indispensable. Les effets de
l’urbanisation ont souvent été étudiés grâce à la notion de gradient urbain-rural, caractérisé par
d’importants changements de conditions environnementales sur de courtes distances.
Des traits foliaires, de développement, et régénératifs de cinq espèces indigènes herbacées rudérales très
répandues ont été étudiés in situ le long de gradients urbains-ruraux de Belgique. Le caractère urbain de
l’environnement fut caractérisé par deux facteurs : le pourcentage de surface imperméabilisée mesurée à
deux échelles spatiales (urbanité) et le « Sky View Factor » (SVF), représentant la proportion de ciel visible
et donc le caractère ombragé/protégé d’un environnement.
Le facteur principal responsable des variations phénotypiques le long du gradient est le SVF, impactant
majoritairement les traits foliaires. Les environnements ombragés/protégés mènent à une augmentation
de la « Specific Leaf Area » (SLA) et une diminution de la « Leaf Dry Matter Content » (LDMC) chez la plupart
des espèces et à une diminution du contenu en flavonols ainsi qu’à une augmentation du « Nitrogen
Balance Index » (NBI) chez la moitié des espèces étudiées. Concernant les traits de développement, la
hauteur des individus de la moitié des espèces étudiées est négativement impactée par au moins une des
deux urbanités. Des distances entre nœuds plus courtes avec l’augmentation de l’urbanité à l’échelle de
l’individu ont été observées chez deux des cinq espèces étudiées. Concernant les traits régénératifs, les
conditions urbaines locales affectent négativement la masse moyenne des graines d’une espèce, tout
comme l’urbanité à l’échelle de l’individu. Ces résultats montrent donc que les espèces étudiées bénéficient
d’environnements ombragés et protégés tout au long du gradient urbain-rural alors que la croissance et
capacité de régénération de celles-ci semblent contraintes par les conditions environnementales urbaines.
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