Comparaison de la diversité taxonomique et fonctionnelle des communautés végétales et des invertébrés au sein de zones envahies et non envahies par des espèces végétales exotiques envahissantes
Martoglio, Justine
Promoteur(s) : Monty, Arnaud
Date de soutenance : 25-aoû-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18218
Détails
Titre : | Comparaison de la diversité taxonomique et fonctionnelle des communautés végétales et des invertébrés au sein de zones envahies et non envahies par des espèces végétales exotiques envahissantes |
Auteur : | Martoglio, Justine |
Date de soutenance : | 25-aoû-2023 |
Promoteur(s) : | Monty, Arnaud |
Membre(s) du jury : | Dufrêne, Marc
Mahy, Grégory Fayolle, Adeline Verheggen, François |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 85 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] Les espèces végétales exotiques envahissantes (EEE) exercent divers impacts négatifs sur les
écosystèmes et la biodiversité, raison pour laquelle la gestion de ces espèces devrait augmenter. Cela est particulièrement vrai dans les écosystèmes aquatiques et riverains qui représentent des habitats d’intérêt pour la conservation mais qui sont fortement envahis et peuvent servir de corridors pour la propagation des EEE. Mon travail de fin d’études présente deux objectifs principaux : 1) mettre en place un plan expérimental qui sera réutilisé dans le futur pour évaluer l'effet des actions de gestion mises en œuvre dans le cadre du projet européen LIFE RIPARIAS (2021-2026) ; et 2) comparer la diversité taxonomique des plantes et des invertébrés collectés en zones envahies et non-envahies. J'ai sélectionné trois systèmes, qui sont des combinaisons d'une plante envahissante particulière, d'une technique de gestion et d'un écosystème ciblé. Ils ont été sélectionnés parmi les sites qui seront gérés par LIFE RIPARIAS, afin de s'assurer que les actions de contrôle seront mises en œuvre et d'avoir suffisamment de sites gérés parmi lesquels les choisir. Les trois EEE étudiées sont Hydrocotyle ranunculoides, Impatiens glandulifera et Ludwigia grandiflora, et les groupes d'invertébrés sont les macro-invertébrés aquatiques (Odonates et Coléoptères) pour les milieux aquatiques et les Carabidae pour l’habitat terrestre. J'ai fait des relevés de végétation et d’invertébrés dans les zones envahies et non-envahies des sites sélectionnés. Pour chaque système séparément, j'ai ensuite comparé les indices de diversité (richesse en espèces, Shannon, Simpson) et la valeur de conservation en utilisant l'ANOVA avec le statut d'invasion comme facteur fixe et le site comme facteur aléatoire. J'ai également comparé la composition des espèces de plantes et d'invertébrés avec une analyse en coordonnées principales (PCoA). Les résultats n'ont pas mis en évidence d'effet significatif de l'invasion sur les communautés végétales à l'exception de l’indice de Simpson pour les communautés envahies par Hydrocotyle ranunculoides et ce en raison de la dominance de cette espèce. Les macro-invertébrés ne semblaient pas non plus affectés par l'invasion à l'exception des odonates dont la diversité et la composition étaient significativement différentes entre les zones envahies et non-envahies dans les deux habitats aquatiques. Mon hypothèse est que les plantes envahissantes agissent comme abri pour ces taxons dont l'abondance était plus importante au sein des parcelles envahies.
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