Utilisation du territoire par la cigogne noir (Ciconia nigra) et caractérisation des aires de nourrissage au sein du massif de St-Michel Freyr
Bestgen, Bastien
Promotor(s) : Dufrêne, Marc
Date of defense : 25-Aug-2023 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/18316
Details
Title : | Utilisation du territoire par la cigogne noir (Ciconia nigra) et caractérisation des aires de nourrissage au sein du massif de St-Michel Freyr |
Translated title : | [fr] Utilisation du territoire par la cigogne noire (Ciconia nigra) et caractérisation des aires de nourrissage au sein de massif de St-Michel Freyr |
Author : | Bestgen, Bastien |
Date of defense : | 25-Aug-2023 |
Advisor(s) : | Dufrêne, Marc |
Committee's member(s) : | Lejeune, Philippe
Monty, Arnaud Caparros Megido, Rudy Delcourt, Johann Dufrêne, Marc |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Environmental sciences & ecology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée |
Faculty: | Master thesis of the Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Abstract
[fr] La cigogne noire (Ciconia nigra) a marqué son retour en Belgique en 1989, depuis lors sa
population ne cesse de croître. Cependant, ses besoins écologiques sont encore peu documentés
alors que l’aménagement du territoire peut favoriser son accueil. Cette étude vise à caractériser
le territoire et la manière dont l’espèce l’utilise. L’amélioration et la mise en place d’habitats
sélectionnés par l’espèce sert à dresser des propositions de gestion du territoire, notamment en
vue de l’aménagement et de la connectivité des milieux. En effet, en plus de sa singularité,
l’espèce endosse le rôle d’espèce parapluie, par les exigences de qualité et de la diversité de ses
habitats. Sa préservation profite donc à de nombreuses autres espèces plus tolérantes.
Cette étude réalisée sur le site de la forêt de Saint-Michel-Freyr a montré que :
Premièrement, le domaine vital moyen d’un adulte mature estimé par le MCP95 s’élève à 206
km2
, alors que pour le kernel95 il équivaut à 67 km2
et que la zone noyau estimée par les
kernel50, ne représente que 5,5 km2
.
Deuxièmement, la densité réseau de mares, la présence précoce d’amphibiens et la distance des
mares au nid sont, au sein d’un bassin versant auquel l’oiseau reste fidèle, les facteurs de
sélectivités dominants des plans d’eau.
Troisièmement, le réseau hydrique fournit la part dominante de biomasse du régime de l’oiseau,
surtout lorsque l’appétit des jeunes augmente. Les oiseaux sélectionnent les tronçons rivulaires
de pente et débit faibles présentant : un parcours de pêche, des pâtures, des forêts feuillues, des
milieux ouverts ou ruraux, à proximité des forêts. A contrario, ils évitent les sols nus, à
peuplements résineux et de cultures annuelles.
Enfin, le comportement de nourrissage est davantage guidé par la facilité d’accès à de la
biomasse importante au sein de milieux de qualité. Alors que la nidification, elle, requiert de la
quiétude et des peuplements forestiers denses.
Cite this master thesis
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