Mémoire, y compris stage professionnalisant[BR]- Séminaires méthodologiques intégratifs[BR]- Mémoire : Comparaison de deux modèles de prise en charge de patients psychiatriques aux urgences générales au niveau des soins infirmiers

Abstract

Introduction : Avec la diminution des lits d’hôpitaux en psychiatrie, les urgences générales sont le moyen le plus accessible de recevoir des soins rapidement pour les patients psychiatriques qui sont en difficultés. La prise en charge par le personnel soignant notamment infirmier des urgences peut être difficile compte tenu des vagues symptômes non spécifiques à une seule maladie et la difficulté d’avoir certaines informations ; cela peut augmenter leur charge de travail (1-2). De ce fait, ils sont vus pour la plupart par le psychiatre de liaison ou l’équipe psychiatrique en fonction des hôpitaux où ils se rendent. En présence des différents modèles de prise en charge psychiatrique la charge de travail diminue-t-elle au niveau des soins infirmiers ? L’objectif principal de cette étude est de : montrer qu’un modèle par rapport à l’autre a une influence sur la charge perçue au niveau des soins infirmiers dans le cadre de la prise en charge des patients psychiatriques. Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude quantitative rétrospective pour évaluer la charge de travail. Cette étude a été faite en utilisant le questionnaire NASA TLX qui mesure la charge de travail subjective au niveau des urgences CHR Citadelle, des urgences CHU sites Notre Dame des Bruyères et Sart Tilman. Une table de contingence a été appliquée pour comparer cette charge de travail subjective dans les différents sites. Résultats : Aux urgences Bruyères nous avons obtenu un score global significativement plus élevé chez les femmes, les 31_40 ans, les temps pleins et 4/5 temps et chez les infirmier(e)s ayant une appréhension vis-à-vis des patients psychiatriques. Aux urgences Citadelle, ce score est aussi significativement plus élevé chez les femmes, les 31_40 ans, les infirmier(e)s temps plein et 4/5 temps qui ont une appréhension également vis-à-vis de ces patients. Aux urgences Sart Tilman, ce score est enfin significativement plus élevé chez les femmes, chez le 21_30 ans, les infirmier(e)s temps plein. Conclusion : cette étude montre qu’il y a une influence de la psychiatrie de liaison sur la charge de travail perçue aux urgences CHU Sart Tilman. Par contre, nous ne notons aucune influence d’aucun modèle sur la charge de travail perçue aux urgences CHU Bruyères et Citadelle ; Néanmoins, la charge de travail perçue est plus élevée aux urgences CHU Notre Dame des Bruyères qu’aux urgences CHR Citadelle.