Analyse du traitement du souvenir d'enfant et du souvenir d'enfance dans le cinéma de fiction contemporain
Delsaute, Ophélie
Promoteur(s) : Hamers, Jérémy
Date de soutenance : 28-aoû-2023/4-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/19074
Détails
Titre : | Analyse du traitement du souvenir d'enfant et du souvenir d'enfance dans le cinéma de fiction contemporain |
Auteur : | Delsaute, Ophélie |
Date de soutenance : | 28-aoû-2023/4-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Hamers, Jérémy |
Membre(s) du jury : | Tomasovic, Dick
Mayeur, Ingrid |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 74 |
Mots-clés : | [fr] Cinéma contemporain [fr] Souvenir [fr] Enfant |
Discipline(s) : | Arts & sciences humaines > Arts du spectacle |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en journalisme, à finalité spécialisée en investigation multimédia |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Philosophie et Lettres |
Résumé
[fr] Ce mémoire prend pour origine la disqualification systémique dont le souvenir d’enfant (le sujet se souvenant est un enfant) et le souvenir d’enfance (le sujet se souvenant est un adulte) font l’objet dans un ensemble de situations contemporaines. Partant de ce constat, ma recherche entend établir si le cinéma contemporain reproduit ces disqualifications. Et si tel n’est pas le cas, par quels moyens représente-t-il les souvenirs d’enfants et d'enfance ? Dans la plupart des films analysés, le souvenir d’enfant et le souvenir d’enfance ne font pas l’objet d’une disqualification au nom de leur caractère trompeur ou déformant. Toutefois, dans les films dont les récits proposent, à terme, une correction d’un souvenir erroné, cette correction est toujours le fait du personnage/énonciateur devenu adulte. Si cette hypothèse se vérifie, il apparaîtra alors que le souvenir subit un traitement ambigu. D’une part les films suggèrent que le souvenir d’enfant est inférieur au souvenir de l’adulte, qui en serait en quelque sorte la version corrigée, aboutie ou mature. D’autre part, en tant qu’il peut être corrigé par le personnage/énonciateur lui-même (l’enfant devenu un adulte), le souvenir d’enfant reste le premier levier de la narration.
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